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RAPPORTS ET BILAN 2010 - BCEE

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3 COMPTES ANNUELS <strong>ET</strong> COMPTES CONSOLIDES DE LA BANQUE<br />

Les cas les plus significatifs dans lesquels des jugements, respectivement des estimations,<br />

ont dû être faits sont :<br />

2.3.3.1 La juste valeur des instruments financiers<br />

Lorsque la juste valeur d’un instrument financier renseigné au bilan ne peut être<br />

déterminée à partir d’un marché actif, elle est calculée à partir de techniques d’évaluation<br />

basées le plus souvent sur des modèles mathématiques. Dans la mesure du<br />

possible, les variables qui sont fournies aux modèles mathématiques sont issues<br />

d’observations de marché.<br />

La Banque détermine l’activité, respectivement l’inactivité, d’un marché de valeurs<br />

mobilières à revenu fixe à partir de critères tels que le poids de la position détenue<br />

par la Banque dans l’émission totale, le nombre de contributeurs de prix, le "Bid<br />

Size" moyen ainsi que les écarts entre prix "bid" et prix "ask".<br />

Lorsque le marché est considéré comme étant actif, la Banque utilise les prix d’une<br />

source de cotation officielle. Dans le cas d’une émission pour laquelle les critères<br />

mis en place par la Banque permettent de conclure que le marché est inactif, la<br />

Banque calcule d’abord un prix par application de la méthode des flux de trésorerie<br />

actualisés ("Discounted Cash flow method") à partir de courbes de taux d’intérêt et<br />

de "spread" déterminés en fonction de la qualité de l’émetteur. Le prix ainsi calculé<br />

est ensuite pondéré avec une indication de prix fourni par une source de cotation,<br />

même si l’indication de prix est issue d’un marché pour lequel la Banque a, compte<br />

tenu de son analyse marché actif/inactif, émis un doute sur son caractère actif.<br />

2.3.3.2 Dépréciations des actifs financiers ("impairment") évalués au coût amorti<br />

La Banque déprécie un actif financier lorsqu’il y a indication objective de dépréciation<br />

de cet actif, conformément aux instructions de la norme IAS 39.<br />

Pour les dossiers de la banque de détail ("retail banking"), l’estimation du montant<br />

irrécouvrable sur des dossiers spécifiques est effectuée à partir d’observations de<br />

pertes historiques, alors qu’un jugement effectué dossier par dossier permet de<br />

déterminer le montant irrécouvrable de la clientèle professionnelle ("wholesale<br />

banking"). Une correction de valeur spécifique est enregistrée en conséquence.<br />

En ce qui concerne les "indications objectives de dépréciation" telles que déterminées<br />

par les IFRS, la Banque les assimile à la notion d’"entrée en défaut" par application<br />

des règles internes de gestion du risque de crédit définies pour le calcul du ratio<br />

d’adéquation des fonds propres selon Bâle II.<br />

La Banque constitue par ailleurs des "corrections de valeur sur base collective" sur<br />

les créances non identifiées sur base individuelle comme étant en défaut, afin de<br />

tenir compte du risque de crédit progressif après la date d’octroi du crédit.<br />

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