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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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efficaces de réaction et shape e<strong>la</strong>stic. On a doncσ T<br />

= σ<br />

R<br />

+ σ<br />

SE<br />

. <strong>De</strong> plus, le<br />

potentiel optique prédit <strong>la</strong> distribution angu<strong>la</strong>ire (section efficace simplement<br />

différentielle en angle) de <strong>la</strong> diffusion é<strong>la</strong>stique.<br />

Sections efficaces totale, é<strong>la</strong>stique et de réaction (gauche), et différentielle<br />

é<strong>la</strong>stique (droite) calculée à l’aide d’un potentiel réel ou complexe.<br />

Le modèle optique décrit l’interaction directe du projectile avec le noyau cible vu<br />

dans son ensemble par l’intermédiaire d’un potentiel à un corps qui est introduit<br />

dans <strong>la</strong> partie énergie potentielle de l’équation de Schrödinger (ou de Dirac).<br />

2<br />

⎛ 2<br />

⎞<br />

⎜−<br />

∇ + U − E 0<br />

2<br />

⎟ Ψ =<br />

⎝ μ ⎠<br />

Cette équation stationnaire qui a pour solution <strong>la</strong> fonction d’onde Ψ décrit <strong>la</strong><br />

diffusion du système projectile-cible de façon quantique. Le flux du courant de<br />

probabilité à travers un élément de surface à l’infini associé à <strong>la</strong> fonction d’onde Ψ<br />

est proportionnel à <strong>la</strong> section efficace différentielle é<strong>la</strong>stique (figure ci-dessus à<br />

droite), et l’interférence des différentes ondes partielles (associées au moment<br />

angu<strong>la</strong>ire l) explique les structures (figures de diffraction) que l’on peut observer<br />

sur cette section efficace. Cette description est analogue à <strong>la</strong> diffusion d’une onde<br />

lumineuse par un objet dont <strong>la</strong> taille est de l’ordre de <strong>la</strong> longueur d’onde de cette<br />

onde, d’où par analogie, le nom de modèle optique. Cette analogie ne s’arrête pas<br />

là, puisque comme en optique ondu<strong>la</strong>toire, le potentiel optique U=V+iW peut être<br />

complexe et sa partie imaginaire W correspond alors à un terme source (émission<br />

de flux si W>0 et absorption de flux si W

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