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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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α(Exp(a.cos(θ)) + Exp(-a.cos(θ))).<br />

Il existe de nombreuses variantes. Les approches les plus modernes différentient neutrons et<br />

protons (modèles dits à 2 composantes) et prennent en compte l’appariement et les effets de<br />

couche.<br />

Certains modèles de spal<strong>la</strong>tion (CEM de S. Maschnik notamment ou Bertini dit AVEC prééquilibre<br />

dans LAHET) branchent un tel modèle entre <strong>la</strong> cascade pure et <strong>la</strong> désexcitation du<br />

noyau thermalisé. Formellement, nous verrons que ces configurations sont naturellement<br />

traitées dans une cascade intranucléaire (à l’exception des nive<strong>aux</strong> discrets d’énergie), mais en<br />

fin de cascade, à des énergies de particules vio<strong>la</strong>nt les hypothèses de diffusions NN<br />

indépendantes. <strong>De</strong> l’autre coté, pour brancher le pré-équilibre, il faut décider du nombre<br />

d’excitons ou de <strong>la</strong> configuration excitée de départ, et cette partie fortement<br />

phénoménologique apparait comme une possibilité d’ajustement (peut-être incontournable)<br />

des calculs de spal<strong>la</strong>tion.<br />

2- Cascades intra-nucléaires<br />

Les bases des calculs de cascade ont déjà été décrites (voir :caractéristiques de <strong>la</strong> spal<strong>la</strong>tion et<br />

modélisation de <strong>la</strong> spal<strong>la</strong>tion au début de ce chapitre). Les ingrédients de ces calculs (fig 33 et<br />

fig 34) sont le tir au hasard d’un paramètre d’impact, l’entrée de <strong>la</strong> particule dans le potentiel<br />

du noyau (avec ou sans réfraction ou distorsion coulombienne pour les chargés), une<br />

probabilité d’interaction basée sur NN libre et un milieu nucléaire assez réaliste (densité<br />

nucléaire dans l’espace géométrique et l’espace des impulsions). Ce milieu nucléaire ne prend<br />

jamais en compte <strong>la</strong> structure en couches du noyau. Le noyau est également non déformé.<br />

L’interaction nucléaire est paramétrisée en fonction de l’énergie. Elle différencie protons et<br />

neutrons. La distribution angu<strong>la</strong>ire est également réaliste, paramétrisée sur les expériences<br />

NN. La production d’un pion passe en général par <strong>la</strong> formation d’une résonance Δ33 qui<br />

décroit ensuite en π-N. Les particules se propagent et peuvent soit être réfléchies à <strong>la</strong> surface<br />

soit sortir du noyau selon leur énergie. La barrière coulombienne et un coefficient de<br />

transmission sont pris en compte ainsi qu’une réfraction éventuelle avec plus ou moins de<br />

réalisme selon les modèles.<br />

P (1 GeV)<br />

b<br />

Potentiel<br />

Δ<br />

N<br />

N<br />

π<br />

N<br />

N<br />

N<br />

Δ<br />

Transmission<br />

Reflection<br />

Refraction<br />

Fig 33 : Représentation schématique dans l’espace géométrique d’un calcul de cascade.<br />

Avec <strong>la</strong> représentation en énergie (fig 34), le processus microscopique d’absorption d’une<br />

partie de l’énergie cinétique du projectile est c<strong>la</strong>ir. Les collisions NN successives excitent des<br />

nucléons du noyau hors de <strong>la</strong> mer de Fermi produisant des configurations particules-trous très<br />

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