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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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Fig. 14 – A gauche, hauteurs de <strong>la</strong> première barrière de <strong>fission</strong> dans <strong>la</strong> région des actinides<br />

calculées avec et sans <strong>la</strong> symétrie axiale en utilisant <strong>la</strong> méthode macroscopique-microscopique<br />

[47, 48]. Les carrés représentent les hauteurs extraites des sections efficaces expérimentales. A<br />

droite, barrières de <strong>fission</strong> d’isotopes du Pu et du Th obtenues avec (courbes en tirets) et sans<br />

(courbes en trait plein) <strong>la</strong> symétrie droite-gauche par <strong>la</strong> méthode macroscopique-microscopique<br />

de <strong>la</strong> Réf. [49].<br />

à mesure que son élongation augmente. Le gain en énergie apporté par l’asymétrie droitegauche<br />

est de l’ordre de 5 MeV avec <strong>la</strong> méthode macroscopique-microscopique, comme le<br />

montre <strong>la</strong> figure 14 de droite. Ce gain est plus élevé – jusqu’à 10 MeV – avec les approches<br />

microscopiques de type Hartree-Fock-Bogoliubov.<br />

5 – les hauteurs re<strong>la</strong>tives de <strong>la</strong> première et de <strong>la</strong> seconde barrière varient avec <strong>la</strong> masse du<br />

noyau qui <strong>fission</strong>ne. Dans les actinides légers <strong>la</strong><br />

première barrière est beaucoup plus basse que <strong>la</strong><br />

seconde et peut même disparaître. Dans les actinides<br />

lourds, c’est <strong>la</strong> situation inverse : <strong>la</strong> seconde<br />

barrière est beaucoup plus basse que <strong>la</strong><br />

première. Par exemple, elle est pratiquement inexistante<br />

dans les isotopes du Nobelium. Dans les<br />

actinides habituels (U, Pu), les deux barrières ont<br />

des hauteurs comparables. C’est ce que montre<br />

schématiquement <strong>la</strong> figure ci-contre. La barrière<br />

obtenue avec le modèle de <strong>la</strong> goutte liquide est<br />

indiquée par les pointillés rouges. On voit que<br />

l’abaissement de <strong>la</strong> seconde bosse des barrières à<br />

deux bosses (en noir) est plus grand dans les actinides<br />

les plus lourds et que cet abaissement provient<br />

du dép<strong>la</strong>cement vers les faibles déformations<br />

du sommet de <strong>la</strong> barrière de <strong>la</strong> goutte liquide.<br />

Les barrières de <strong>fission</strong> déduites des calculs théoriques de SEP ne sont pas assez précises pour<br />

être utilisables dans l’évaluation des sections efficaces de <strong>fission</strong>. En effet, comme on le verra<br />

plus loin, <strong>la</strong> transmission d’une barrière de potentiel est une fonction exponentielle de l’énergie<br />

et une variation de quelques centaines de keV de <strong>la</strong> hauteur de <strong>la</strong> barrière de <strong>fission</strong> produit<br />

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