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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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Γ c r =|γc r |2 :<br />

Γ r = ∑ c<br />

|γ c r| 2 = ∑ c<br />

Γ c r (4-10)<br />

L’expression (4-9) donne alors <strong>la</strong> section efficace à l’approximation dite “de Breit-Wigner à<br />

plusieurs nive<strong>aux</strong>”.<br />

Lorsque les résonances sont très séparées, les termes d’interférence entre différentes résonances<br />

sont approximativement nuls et l’expression (4-9) se simplifie. On obtient :<br />

avec :<br />

σ aa ′(E, J) = π ∑ Γ a<br />

g<br />

rΓ a′<br />

r<br />

ka<br />

2 Ja<br />

(E − E<br />

r r ) 2 + Γ 2 r /4 (4-11)<br />

Γ a r = ∑ sl<br />

Γ c r,<br />

Γ r = ∑ a<br />

Γ a r (4-12)<br />

Cette expression est <strong>la</strong> section efficace à l’approximation “de Breit et Wigner à un seul niveau”.<br />

Elle s’applique notamment à <strong>la</strong> <strong>fission</strong> induite par des neutrons d’énergie comprise entre 5 et<br />

100 eV où les résonances du noyau composé ont une <strong>la</strong>rgeur de l’ordre de 0.1 eV et sont espacées<br />

de 10-15 eV. A des énergies supérieures à 100 eV et jusqu’à environ 1 keV, les résonances sont<br />

proches les unes des autres pour que cette formule soit applicable, et il faut garder <strong>la</strong> formule<br />

à plusieurs nive<strong>aux</strong> (4-9).<br />

Au delà de 1 keV, les expériences ne peuvent résoudre les résonances individuelles. La section<br />

efficace qui est mesurée est alors une moyenne sur un intervalle d’énergie ∆E représentant <strong>la</strong><br />

résolution expérimentale et qui comprend plusieurs résonances. Cette section efficace moyenne<br />

peut s’écrire :<br />

σ aa ′(E, J) = π 2π ∑<br />

〈 〉 Γ<br />

c<br />

g r Γ c′<br />

r<br />

ka<br />

2 Ja ∑<br />

(4-13)<br />

〈D J 〉<br />

lsl ′ s ′ c Γc r<br />

où 〈D J 〉 est l’espacement moyen des résonances et les “brakets” indiquent des moyennes sur<br />

l’intervalle d’énergie ∆E. Dans ce cas, on définit des “coefficients de transmission” :<br />

T J c = 2π 〈Γc r〉<br />

〈D J 〉<br />

(4-14)<br />

ainsi que :<br />

σ CN<br />

c (E, J) = π k 2 ag Ja T J c (4-15)<br />

qui est <strong>la</strong> section efficace de formation du noyau composé à partir de <strong>la</strong> voie c. L’éq. (4-13)<br />

fournit alors :<br />

avec :<br />

T J c ′<br />

σ aa ′(E, J) = ∑ σc CN (E, J) ∑<br />

lsl ′ s ′ c T c<br />

J<br />

Φ J cc ′ (4-16)<br />

〈 〉 / Γ<br />

Φ J c<br />

cc = r Γ c′<br />

r<br />

〈Γ c r<br />

∑<br />

〉 〈 〉<br />

Γ c′<br />

r<br />

′<br />

c Γc r 〈 ∑ c Γc r 〉 (4-17)<br />

La quantité Φ J cc ′ est appelée “facteur de correction pour les fluctuations” (“fluctuation correction<br />

factor”). Elle dépend de <strong>la</strong> distribution statistique des résonances. et elle est évaluée au moyen<br />

de modèles dont le plus connu a été mis au point par Moldauer [60]. L’expression (4-16) et <strong>la</strong><br />

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