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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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B- Modélisation de <strong>la</strong> spal<strong>la</strong>tion<br />

Energie (faisceau… p)<br />

5-10 MeV 150-200 MeV 5-10 GeV<br />

Diffusion é<strong>la</strong>stique<br />

et iné<strong>la</strong>stique.<br />

Ouverture de voies de sortie<br />

((p,xn), prod. de chargés<br />

légers (d, t, He…)<br />

Pions, mesons<br />

Suite de collisions NN indép.<br />

justifié<br />

(λ b = h/p) < (Λ=1/ρ.σ NN .f)<br />

Modèle optique, DWBA, voies couplées<br />

<strong>De</strong>scriptions statistiques<br />

Modèles de pré-équilibre<br />

(config particule-trou, excitons)<br />

Cascade intranucléaire +<br />

(Diffusions cohérentes: G<strong>la</strong>uber-KMT)<br />

Limites floues, dépendant des observable; grands recouvrements<br />

Fig 31 : Quelques pistes pour le c<strong>la</strong>ssement des modèles de spal<strong>la</strong>tion (au sens <strong>la</strong>rge d’interaction particule<br />

légère-noyau).<br />

Dans <strong>la</strong> figure 31, nous avons essayé de donner quelques pistes de c<strong>la</strong>ssement pour les<br />

différents modèles liés à <strong>la</strong> spal<strong>la</strong>tion.<br />

Selon une échelle en énergie du faisceau de protons, au dessus de 100-150 MeV, l’image de <strong>la</strong><br />

réaction procédant par une suite de collisions indépendantes est justifiée. Pour ce<strong>la</strong> <strong>la</strong><br />

longueur d’onde associée au projectile (λ=h/p) doit être plus faible (ou de l’ordre) de <strong>la</strong><br />

longueur d’interaction (Λ=1/ρ.σ.f). Dans cette formule, ρ est <strong>la</strong> densité nucléaire, σ <strong>la</strong> section<br />

efficace de réaction nucléon-nucléon et f un facteur plus petit que 1 et qui tient compte du<br />

blocage de Pauli. En effet, les états nucléaires étant occupés, il en résulte que dans le noyau, <strong>la</strong><br />

longueur d’interaction est plus grande qu’à l’état libre. Ces conditions expliquent <strong>la</strong> possibilité<br />

(et le succès) d’approches type Monte-Carlo dans lesquelles on calcule de façon c<strong>la</strong>ssique une<br />

suite de collisions NN dans le noyau gouvernées par le section efficace libre NN en tenant<br />

compte de <strong>la</strong> densité nucléaire (le noyau est un milieu sans nive<strong>aux</strong> d’énergie) et du blocage<br />

de Pauli qui reste l’ingrédient indispensable provenant de <strong>la</strong> mécanique quantique. La<br />

présence d’un potentiel moyen est également indispensable pour tenir compte de l’énergie de<br />

liaison des nucléons à l’intérieur d’un espace réaliste.<br />

Au dessus de 150-200 MeV, <strong>la</strong> voie iné<strong>la</strong>stique de production d’un pion s’ouvre et prend de<br />

l’importance en montant en énergie. Elle doit être prise en compte ce qui peut se faire sans<br />

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