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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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possibilité de s’affranchir d’approximation résultant de discrétisations spatiale ou énergétique<br />

(par rapport <strong>aux</strong> méthodes déterministes).<br />

Les techniques d’intégrations numériques se caractérisent par l’approximation de l’intégrale<br />

recherchée par une somme pondérée (poids Α i ) des valeurs de <strong>la</strong> fonction considérée en un<br />

nombre de points (nœuds x i ) donné (formule de quadrature), ce qui donne pour une fonction ƒ<br />

dans un espace de dimension d :<br />

∫<br />

R<br />

n<br />

d f ( x ) dx = ∑ Α if ( x i)<br />

+ Ε[ f ]<br />

i=1<br />

Où Ε[ƒ] représente l’erreur associée à <strong>la</strong> quadrature choisie. L’effort de calcul est<br />

proportionnel au nombre de nœuds n utilisés, correspondant à une subdivision par coordonnée<br />

d’un facteur n 1 / d . On en déduit que Ε[ƒ] α n -η/d , où η est un paramètre dont <strong>la</strong> valeur dépend<br />

de <strong>la</strong> quadrature retenue (e.g. pour une règle du trapèze, η = 2). Ainsi lorsque <strong>la</strong> dimension<br />

augmente, l’effort de calcul pour faire diminuer l’erreur doit être de plus en plus important.<br />

Pour une intégration Monte Carlo, on aurait Ε[ƒ] α n -1/2 et donc indépendance de l’évolution<br />

de l’erreur par rapport à <strong>la</strong> dimension. Le Monte Carlo se révèle ainsi avantageux (en terme de<br />

vitesse de convergence) dès que d ≥ 2η. Il faut noter que <strong>la</strong> convergence en n -1/2 , typique des<br />

méthodes Monte Carlo, est particulièrement lente en pratique. Néanmoins, les techniques de<br />

réduction de variance et <strong>la</strong> puissance des ordinateurs actuels en liaison avec une<br />

parallélisation des algorithmes naturelle, atténuent très notablement ce problème. Un autre<br />

aspect rend le Monte Carlo attrayant : <strong>la</strong> possibilité de s’affranchir de discrétisations spatiale<br />

ou énergétique (par rapport <strong>aux</strong> méthodes déterministes) et, de plus, de pouvoir traiter, sans<br />

que ce<strong>la</strong> soit beaucoup plus complexe, des géométries tridimensionnelles.<br />

9.1.1 Définition de <strong>la</strong> méthode<br />

La méthode de Monte Carlo peut se décomposer en différentes étapes :<br />

- construire un processus statistique que l’on appelle jeu<br />

- attribuer une valeur numérique score à une certaine réalisation du jeu<br />

- calculer une moyenne de ces scores et une dispersion statistique (écart-type) permettant<br />

d’estimer <strong>la</strong> précision obtenue sur <strong>la</strong> moyenne.<br />

jeu<br />

source<br />

Histoire<br />

de particules<br />

SCORES ⇒ moyenne écart-type<br />

surface<br />

Figure 11 : Un exemple d’application de <strong>la</strong> méthode<br />

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