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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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gaz fonctionnant entre 600 et 800 d° Celsius. Ces gaz chauds alimentent un moteur de Stirling.<br />

Ces moteurs ont de bons rendements et on arrive à des rendements glob<strong>aux</strong> énergie électrique<br />

versus énergie so<strong>la</strong>ire supérieurs à 20% pour des puissances crêtes de quelques dizaines de kW.<br />

6.2.3.2 La filière « centrale à tour »<br />

La Figure 18 est une représentation schématique d’une<br />

centrale à tour. On peut considérer cette dernière comme une<br />

extrapo<strong>la</strong>tion des centrales paraboliques. On renonce à utiliser<br />

une vraie parabole (qui devrait être mobile ce qui est<br />

inimaginable en grande taille) et on <strong>la</strong> remp<strong>la</strong>ce par une<br />

pseudo-parabole, à foyer fixe, d'une taille pouvant atteindre<br />

plusieurs centaines de milliers de mètres carrés, et constituée<br />

de centaines ou de milliers de miroirs p<strong>la</strong>ns orientables. On<br />

appelle ces miroirs « héliostats » (en grec : qui fixe le soleil).<br />

Leur ensemble constitue le « champ d'héliostats ». On utilise<br />

ici l’image de <strong>la</strong> pseudo-parabole parce que, à chaque instant,<br />

les rayons so<strong>la</strong>ires atteignant le centre de chaque héliostat sont<br />

réfléchis par le dispositif en direction d’un point unique, fixe<br />

dans le temps, et qui joue donc le rôle du foyer de <strong>la</strong> parabole.<br />

Figure 18<br />

Schéma de centrale à tour<br />

Les miroirs individuels sont tous équipés d’un mécanisme leur permettant de suivre le soleil.<br />

La surface réfléchissante de <strong>la</strong> « parabole » étant fatalement déployée au sol, son « foyer » se<br />

trouve en altitude. Pour y disposer le récepteur, on est amené à construire une tour de grande<br />

hauteur qui donne son nom à <strong>la</strong> filière. Les concentrations atteintes varient entre 200 et 700. Au<br />

moins quatre fluides caloporteurs sont susceptibles d’être utilisés : l’eau-vapeur, les sels fondus,<br />

les mét<strong>aux</strong> liquides et l’air. Un dispositif de stockage de chaleur est généralement associé à <strong>la</strong><br />

centrale. Le rendement des miroirs atteint 20% tandis que le rendement thermodynamique atteint<br />

40%, soit un rendement global de 8%.<br />

6.2.3.3 <strong>la</strong> filière cylindro-parabolique<br />

La figure 19 est une représentation schématique d’un récepteur parabolique. Le récepteur est<br />

orienté Est-Ouest et peut ainsi suivre le soleil par un mouvement simple dans une seule<br />

dimension. Par contre, <strong>la</strong> concentration ne dépasse pas 80. Sur l’axe du cylindre le collecteur<br />

contient de l’huile de synthèse comme caloporteur à une température de l’ordre de 400 d°<br />

Celsius. L’huile chaude permet de faire fonctionner une turbine à vapeur. Les rendements<br />

thermodynamique atteignent 38%. Le rendement global énergie électrique/énergie so<strong>la</strong>ire est de<br />

l’ordre de 10%. Les principales centrales fonctionnant de manière commerciales, celles de Luz en<br />

Californie sont de ce type. C’est pourquoi nous donnons quelques résultats concernant ces<br />

centrales.<br />

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