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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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Fig. 13 – A gauche, surface d’énergie potentielle (SEP) du 232 Th calculée avec <strong>la</strong> méthode de<br />

Hartree-Fock-Bogoliubov et l’interaction nucléon-nucléon effective de Gogny. Les paramètres<br />

de déformation Q 2 et Q 3 mesurent respectivement l’élongation du noyau et son asymétrie<br />

droite-gauche. La ligne épaisse en bleu donne le chemin d’énergie minimale connectant l’état<br />

fondamental du noyau à <strong>la</strong> scission. A droite, barrières de <strong>fission</strong> du 232 Th et du 230 Th. Les<br />

lignes épaisses rouges sont les barrières obtenues en prenant le chemin d’énergie minimale. Les<br />

lignes plus fines vertes au niveau de <strong>la</strong> première barrière de <strong>fission</strong> représentent l’énergie de<br />

déformation calculée en autorisant les déformations triaxiales. Les lignes horizontales dans les<br />

puits indiquent les énergies de l’état fondamental, de l’isomère de <strong>fission</strong> et d’états métastables<br />

dans les troisièmes puits. Les courbes sont tracées en fonction de <strong>la</strong> distance d entre deux<br />

préfragments définis par rapport au centre de masse du noyau.<br />

dans le haut de <strong>la</strong> figure 13 de droite. La courbe située en dessous donne le résultat obtenu<br />

avec <strong>la</strong> même technique pour le 230 Th. On voit que ces deux isotopes voisins du Thorium ont<br />

des barrières assez nettement différentes.<br />

La méthode consistant à définir <strong>la</strong> barrière de <strong>fission</strong> à partir d’un chemin d’énergie minimale<br />

sur <strong>la</strong> SEP n’est pas <strong>la</strong> seule possible. En effet, dans une description semi-c<strong>la</strong>ssique de<br />

l’évolution du noyau sur <strong>la</strong> SEP, on s’attend à ce qu’il suive une trajectoire d’action minimale<br />

plutôt que le chemin d’énergie minimale. La détermination de <strong>la</strong> trajectoire d’action minimale<br />

n’est pas aussi simple que celle du chemin d’énergie minimale. L’action qui doit être minimisée<br />

est l’action de Jacobi 13 : ∫<br />

S(C) = 2 √ |E − V (s)|T(s)ds (4-1)<br />

C<br />

où s est une abscisse curviligne le long des chemins C sur <strong>la</strong> SEP E(a 1 , a 2 , . . .) et T(s) l’énergie<br />

cinétique le long de C :<br />

T(s) = 1 ∑<br />

B ij (a(s)) da i da j<br />

(4-2)<br />

2 ds ds<br />

ij<br />

Les quantités B ij représentent le tenseur des inerties du noyau dans l’espace des paramètres<br />

de déformation a k . On voit que <strong>la</strong> détermination de <strong>la</strong> trajectoire d’action minimale exige de<br />

13 En effet, comme on peut le lire par exemple dans le livre de H. Goldstein, C<strong>la</strong>ssical Mechanics, p. 233,<br />

c’est cette forme de l’action qui détermine le chemin d’action minimale indépendamment du temps mis pour le<br />

parcourir. Voir également l’article de M. Brack et al., Réf. 3 de <strong>la</strong> Bibliographie générale.<br />

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