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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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enrichissement de 3.9 %, une masse transmutée de 2 kg/Twhe et une fraction du parc de 30<br />

%.<br />

En RNR, on peut ici aussi disposer les PFVL à transmuter dans des assemb<strong>la</strong>ges modérés,<br />

p<strong>la</strong>cés dans le cœur ou à sa périphérie : on bénéficie à <strong>la</strong> fois d’une source neutronique<br />

importante et de sections efficaces plus élevées. Les calculs ont été faits explicitement pour le<br />

technétium, l’iode et le césium. Cependant, il faut voir qu’ici <strong>la</strong> motivation pour <strong>la</strong> modération<br />

n’est pas de pouvoir arriver à un mono recyc<strong>la</strong>ge, les produits de transmutation de <strong>la</strong> plupart<br />

des PFVL étant stables et donc infiniment moins gênants que le curium, mais simplement a<br />

augmenter <strong>la</strong> capacité massique de transmutation pour un endommagement donné des<br />

structures (pris là aussi à 200 dpa NRT Fe). Un optimum entre pertes et t<strong>aux</strong> de transmutation<br />

peut être trouvé de ce point de vue pour des t<strong>aux</strong> de transmutation variant entre 40 et 60 %<br />

selon le noyau à transmuter. Ce<strong>la</strong> permet aussi d’avoir un niveau cumulé de pertes au<br />

retraitement limité. Ces considérations ont été appliquées à quelques scénarios et permettent<br />

effectivement d’équilibrer productions et consommations de 99 Tc et 129 I sur le parc.<br />

Le problème lié à <strong>la</strong> présence d’autres isotopes du même élément que le PFVL à transmuter<br />

(spécialement pour le césium, les captures sur le 133 Cs et le 134 Cs étant susceptibles de<br />

régénérer au moins en partie le 135 Cs à vie longue) pourrait être réglé en ayant recours à une<br />

(coûteuse ?) séparation isotopique en milieu actif, ou en acceptant une augmentation<br />

importante du nombre de neutrons (et du temps d’irradiation) requis pour une performance de<br />

transmutation fixée du noyau à vie longue. A titre d’exemple, le cas du césium a été étudié en<br />

cibles modérées dans une RNR : sans séparation isotopique, on recrée au moins autant de<br />

135 Cs qu’on en détruit, et il faut atteindre une proportion 135 Cs/Cs de l’ordre de 70 % pour<br />

aboutir à des capacités massiques de transmutations raisonnables.<br />

Le dernier point (forme chimique) introduisant encore des captures parasites, sa discussion va<br />

dans le même sens : augmentation importante du nombre de neutrons et du temps<br />

d’irradiation requis.<br />

En résumé, <strong>la</strong> destruction des PFVL en REP ou RNR apparaît réalisable pour le technétium et<br />

l’iode. Le cas du césium, obligerait à recours à une séparation isotopique poussée.<br />

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