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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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ε<br />

ψ<br />

2 f 1<br />

f MSM<br />

= . (23)<br />

ε1<br />

ψ<br />

f 2<br />

Ce facteur n’est pas accessible expérimentalement et doit donc être calculé ce qui, en pratique,<br />

est assez complexe, et ne rend pas cette méthode toujours simple et fiable à appliquer [11].<br />

2.3.2. Méthodes « de source pulsée » (PNS methods)<br />

Les méthodes dites « de source pulsée » (ou Pulsed Neutron Source) font partie des<br />

mesures dynamiques, c'est-à-dire qu’elles requièrent <strong>la</strong> variation d’une source appliquée au<br />

système c’est pourquoi elles sont a priori adaptées à un ADS qui possède de facto une source.<br />

Les mesures de PNS proprement dites nécessitent l’injection d’une grande quantité de neutrons<br />

sur un temps très bref, de l’ordre de grandeur de Λ (ou l), et l’enregistrement de l’évolution<br />

temporelle de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion de neutrons dans le réacteur consécutive à cette injection. Cette<br />

évolution est ensuite interprétée à l’aide de différents modèles ou méthodes, principalement <strong>la</strong><br />

méthode des aires et les méthodes d’ajustement.<br />

Nous verrons en fin de ce chapitre <strong>la</strong> compatibilité de ces méthodes avec le fonctionnement d’un<br />

ADS [12].<br />

2.3.2.1. Méthode des aires (area method)<br />

La méthode des aires (aussi appelée méthode de Sjöstrand [13]) repose sur <strong>la</strong> séparation<br />

des surfaces de <strong>la</strong> réponse temporelle prompte et de <strong>la</strong> réponse temporelle totale (ou de <strong>la</strong><br />

contribution temporelle des neutrons retardés). La réponse temporelle d’un réacteur sous-critique<br />

rapide à une impulsion de neutrons a l’allure montrée figure 3 (sur l’échelle de temps de cette<br />

figure on ne voit pas <strong>la</strong> « décroissance » de <strong>la</strong> contribution retardée qui s’étale en réalité sur<br />

plusieurs secondes).<br />

1<br />

T<strong>aux</strong> de comptage [u. arb.]<br />

-1<br />

10<br />

-2<br />

10<br />

-3<br />

10<br />

A p<br />

A d<br />

Multiplication prompte<br />

de <strong>la</strong> source<br />

Multiplication des<br />

neutrons retardés<br />

Multiplication de <strong>la</strong><br />

source intrinsèque<br />

-4<br />

10<br />

0<br />

50 100 150 200 250 300 350 400 450<br />

Temps [µs]<br />

Figure 3 : Contribution des neutrons prompts et retardés à l’évolution temporelle de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

de neutrons d’un réacteur sous-critique rapide après l’injection d’une impulsion de neutrons<br />

source.<br />

En se basant sur <strong>la</strong> cinétique point l’équation de l’évolution temporelle de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion de neutrons<br />

après une impulsion (considérée comme un pic de Dirac) s’écrit :<br />

⎛ −ρ<br />

+<br />

− eff<br />

eff β<br />

( ρ ) λ<br />

eff<br />

⎞<br />

⎜<br />

− t λβ Λ<br />

− t<br />

Λ<br />

eff<br />

−ρeff<br />

+ βeff<br />

⎟<br />

n( t)<br />

= n0<br />

⎜<br />

e +<br />

e<br />

−ρ<br />

+<br />

⎟<br />

(24)<br />

2<br />

(<br />

eff<br />

β<br />

eff<br />

)<br />

⎝<br />

⎠<br />

où l’on distingue une composante « rapide » due <strong>aux</strong> neutrons prompts, et une composante<br />

« lente » due <strong>aux</strong> neutrons émis de façon retardée lors de <strong>la</strong> décroissance de leurs précurseurs.<br />

L’intégration de <strong>la</strong> composante prompte sur le temps conduit à l’expression de <strong>la</strong> surface A p :<br />

312

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