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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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paramètres de ces fonctions jusqu’à obtenir un bon accord avec les données<br />

expérimentales. Cette approche dite phénoménologique est toujours utilisée, et a<br />

pour avantage de permettre une restitution très fine des données expérimentales<br />

(section efficace totale décrite avec une précision inférieure au pourcent). En<br />

revanche cette approche est très dépendante de <strong>la</strong> disponibilité de données<br />

expérimentales sur lesquelles ajuster les paramètres. En toute généralité, les quatre<br />

composantes de <strong>la</strong> partie nucléaire du potentiel optique (centrale réelle, centrale<br />

imaginaire, spin-orbite réelle et spin-orbite imaginaire) sont chacune décrites par<br />

une superposition linéaire d’un terme de volume (dépendance radiale en fonction<br />

de Woods-Saxon analogue à <strong>la</strong> distribution de matière du noyau cible :<br />

f(r,a,R)=-1. /(1+exp((r-R)/a)) ),<br />

et d’un terme de surface (dépendance radiale en dérivée de Woods-Saxon<br />

g(r,a,R)=-d/dr f(r,a,R)).<br />

Pour chacune des composantes les paramètres de rayon R et de diffusité a du<br />

potentiel doivent être ajustées en fonction du noyau cible. <strong>De</strong> plus, les<br />

profondeurs V v (E) (volume) et V s (E) (surface) dépendantes de l’énergie de chaque<br />

doivent aussi être ajustées pour chaque noyau.<br />

Dépendance radiale du potentiel optique phénoménologique.<br />

Dépendance énergétique des profondeurs de puits du potentiel optique central.<br />

On peut remarquer sur <strong>la</strong> figure ci-dessus qu’à basse énergie le potentiel<br />

imaginaire (d’absorption) est dominé par le terme de surface, alors qu’à plus haute<br />

énergie c’est le terme de volume qui domine. Ce<strong>la</strong> peut s’expliquer par le fait qu’à<br />

basse énergie le projectile ne pénètre pas profondément dans le noyau cible et donc<br />

que l’absorption ne peut se produire que là où <strong>la</strong> probabilité de présence du<br />

projectile est non négligeable : à <strong>la</strong> surface de <strong>la</strong> cible. Au fur et à mesure que<br />

l’énergie du projectile augmente, il pénètre plus profondément dans <strong>la</strong> cible et <strong>la</strong><br />

composante d’absorption de volume augmente.<br />

Ainsi, pour reproduire <strong>la</strong> diffusion d’un nucléon sur un noyau donné il faut ajuster<br />

jusqu’à une vingtaine de paramètres, ce qui constitue un travail important.<br />

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