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De la fission aux nouvelles filières - Cenbg - IN2P3

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de l’énergie d’appariement), <strong>la</strong> <strong>fission</strong> du noyau A se produit à travers les états de<br />

transition discrets dont <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion va dépendre du mécanisme de réaction utilisé pour<br />

produire le noyau A. On peut conclure que notre méthode basée sur <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion (2),<br />

s’applique à des énergies d’excitation où <strong>la</strong> désexcitation du noyau A est dominée par des<br />

densités de nive<strong>aux</strong> continus. Pour les réactions de transfert où le noyau <strong>fission</strong>nant A est<br />

un noyau pair-pair, <strong>la</strong> sélectivité du mécanisme de réaction vis-à-vis de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion des<br />

états J π peut conduire, à basse énergie d’excitation, à des probabilités de <strong>fission</strong><br />

différentes de celles mesurées par capture de neutrons [7, 8]. Une étude très récente basée<br />

sur le modèle statistique [9] montre qu’à haute énergie d’excitation, les probabilités de<br />

<strong>fission</strong> de 236 U peuvent encore dépendre du moment angu<strong>la</strong>ire J si celui-ci est supérieur<br />

au paramètre de spin «cut-off » de <strong>la</strong> distribution de spin R(J), dont <strong>la</strong> valeur est<br />

d’environ 6 à 7ħ pour les actinides.<br />

P f<br />

4 5 6 B n 7 8 9 E*/MeV<br />

Figure 3 : Probabilité de <strong>fission</strong> calculée pour le noyau 236 U pour différents états J de<br />

parité positive [7]. B n est l’énergie de liaison du neutron pour 236 U.<br />

En conclusion, <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion (2) ne peut être utilisée que pour des réactions de transfert où<br />

le moment angu<strong>la</strong>ire moyen transféré diffère peu de celui des réactions de capture de<br />

neutron. En ce qui concerne les réactions de transfert induites par ions légers, les<br />

popu<strong>la</strong>tions de moments angu<strong>la</strong>ires sont encore mal connues (le dernier calcul date de<br />

1974 [6]). Un effort important des théoriciens et des expérimentateurs pour déterminer<br />

ces distributions s’avère indispensable.<br />

Le partie gauche de <strong>la</strong> figure 4 montre <strong>la</strong> section efficace de <strong>fission</strong> induite par neutrons<br />

du 233 Pa déduite à partir de <strong>la</strong> réaction de transfert 3 He+ 232 Th→p+ 234 Pa* [3]. Elle est<br />

comparée à deux mesures directes [10, 11] qui ont été réalisées après les mesures du<br />

CENBG. Le graphique montre qu’au seuil de <strong>fission</strong>, qui est en principe une des zones<br />

critiques où il peut y avoir des différences entre <strong>la</strong> méthode surrogate et <strong>la</strong> méthode<br />

directe, il y a un très bon accord entre les mesures du CENBG et les mesures directes. Le<br />

noyau 234 Pa étant un noyau impair-impair, le bon accord trouvé implique que les<br />

moments angu<strong>la</strong>ires du noyau 234 Pa mis en jeu dans <strong>la</strong> réaction de transfert sont<br />

re<strong>la</strong>tivement faibles. La section efficace de capture radiative du 233 Pa est représentée sur<br />

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