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8.5 DISPONIBILITÉ DES ÉLÉMENTS NÉCESSAIRES À LA PRESTATION DESERVICES DE SOINS ET DE SOUTIEN AUX PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH(PVVIH)Le tableau 8.5 présente d’abord, parmi toutes les institutions de santé, le pourcentage de celles quioffrent des services de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) et, parmi cesinstitutions, les pourcentages disposant de certains éléments et de médicaments qui garantissent desservices de qualité.De l’ensemble des 905 institutions visitées, 137 soit 15 % offraient des services de soins et desoutien au PVVIH. C’était le cas pour la moitié des hôpitaux (50 %) et du quart des centres de santé aveclit (25 %). Les institutions du secteur public offraient beaucoup plus fréquemment ce service (19 %) quecelles des autres secteurs (12 % à 14 %). C’est dans les départements du Sud-Est et du Nord-Ouest (11 %dans chaque) que l’on constate la plus faible proportion d’institutions qui offraient ces services. Par contre,dans les Nippes et dans l’Aire Métropolitaine, le pourcentage est de 20 %.8.5.1 Disponibilité de certains éléments nécessaires à la prestation des services dessoins et soutient aux PVVIHDirectives et personnel forméSeulement environ les deux tiers des institutions disposaient de directives (64 %) pour la prise encharge clinique du VIH/SIDA. Ce pourcentage varie de manière importante selon le type d’institution : eneffet, si 100 % des dispensaires disposaient de cet élément, dans les hôpitaux, le pourcentage n’est que de65 % et c’est dans les centres de santé sans lit qu’il est le plus faible (56 %). En fonction du secteur, lesrésultats montrent que c’est dans le public que le pourcentage d’institutions disposant de directives pour laprise en charge du VIH/sida est le plus faible (57 %) et dans les secteurs privé sans but lucratif et mixtequ’ils sont les plus élevés (76 % dans les deux cas). Dans les départements, on observe aussi des écarts, de100 % dans le Sud-Est et la Grande-Anse à 73 % dans le Sud et à un minimum de 43 % dans l’Ouest.Le pourcentage d’institutions disposant de directives et de protocoles pour les soins palliatifs estplus faible, seulement environ une sur deux en étant pourvu (52 %). En fonction du type d’institution, c’estdans les dispensaires que l’on constate le pourcentage le plus élevé (75 %) et dans les centres de santé aveclit que l’on note le plus faible (44 %). Les résultats selon le secteur font apparaitre un écart entre le privésans but lucratif et le mixte où respectivement 62 % et 68 % des institutions disposaient de directives pourles soins palliatifs et celles des secteurs privé à but lucratif et public où ces pourcentages sontrespectivement de 42 % et 46 %. Dans les départements, la disponibilité de ces directives et protocolespour les soins palliatifs varie de 100 % dans le Sud-Est à 20 % dans le Reste-Ouest.Environ sept institutions sur dix (69 %) avaient, au moins, un prestataire ayant suivi une formationcontinue dans le domaine du dépistage du VIH/SIDA au cours des 24 mois précédant l'enquête. Tous lesdispensaires comptaient, au moins, un membre du personnel ayant reçu une formation. Dans les centres desanté sans lit, ce pourcentage n’est que de 63 %. Dans les secteurs public et privé sans but lucratif, 71 %des institutions disposaient de personnel formé contre 65 % dans le privé à but lucratif et 68 % dans lemixte. Les pourcentages d’institutions ayant du personnel formé varient dans les départements, de 86 %dans le Sud-Est à seulement 60 % dans le Reste-Ouest.Dépistage et diagnostic de la tuberculose chez les PVVIHLe dépistage et le diagnostic de la tuberculose était disponible dans 72 % de toutes les institutionsoffrant des services des soins et soutien aux PVVIH. Tous les dispensaires en disposaient ainsi que toutesles institutions des départements du Sud-Est, de l’Artibonite et du Centre. Par contre, dans l’AireMétropolitaine, ce pourcentage est de seulement 41 %.162 • VIH/SIDA et infections sexuellement transmissibles

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