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Dans 27 % des cas, les institutions disposaient de directives pour le suivi de la co-infection duVIH et de la TB. Ce sont les centres de santé sans lit qui en étaient les moins fréquemment pourvu (18 %contre 37 % dans les hôpitaux). En fonction du secteur, on remarque que c’est dans le privé à but lucratifque le pourcentage d’institutions qui disposent de directives est le plus faible (15 %). Dans le secteurpublic, ce pourcentage est environ deux fois plus élevé (32 %). Le pourcentage d’institutions disposant dedirectives varie de manière importante selon les départements : dans la Grande Anse et dans les Nippes,respectivement 47 % et 50 % des institutions ont des directives contre seulement 12 % dans l’Ouest.Les résultats montrent également que seulement 24 % des institutions offrant des services de priseen charge de la tuberculose avait de directives sur les précautions élémentaires pour prévenir les infectionsdans les services de tuberculose tel que le lavage des mains, le port de gants, de blouses et de masques,l’usage des seringues à usages uniques ainsi que d’autres éléments. Le pourcentage de dispensaires quidisposaient de directives pour garantir un contrôle efficace de l’infection dans les services de latuberculose (35 %) est nettement plus élevé que celui des autres types d’institutions, en particulier quecelui des centres de santé sans lit (19 %). Dans les départements, on remarque que c’est dans les Nippes(31 %), le Nord (32 %) et le Nord-Est (35 %) que les pourcentages d’institutions qui avaient ces directivessont les plus élevés.D’après le PNLT, la formation du personnel constitue une activité fondamentale du programme decontrôle de la tuberculose. Elle vise au renforcement des capacités des prestataires à tous les niveaux pourune meilleure efficience du programme et s’adresse à toutes les catégories de personnel. Pour chaquecatégorie de personnel, un manuel de formation présenté sous forme de modules couvrant les différentsaspects du programme de contrôle de la tuberculose a été développé. Ces manuels sont utilisés par lesdirections départementales et les organisations partenaires au cours des sessions de formation. Les résultatsde l’enquête montrent qu’un peu plus de six institutions sur dix (62%) avaient au moins un prestataired’un des services de TB susmentionnés et qui a déclaré avoir reçu, au cours des 24 mois précédantl'enquête, une formation de mise à niveau concernant un service spécifique de la tuberculose. Cependant,on note des disparités importantes selon le type d’institution, le secteur et le département. En effet, si lestrois-quarts des hôpitaux avaient un prestataire formé (74 %), ce pourcentage n’est que 49 % dans lesdispensaires. De même, on remarque un écart entre les centres de santé puisque 69 % des centres de santéavec lit contre 60 % de ceux sans lit disposaient d’un prestataire formé. Les institutions du secteur public(73 %) et, dans une moindre mesure, celles du secteur mixte (63 %) comprenaient au moins un prestataireformé contre seulement 41 % dans les institutions privées à but lucratif. Dans les départements, on noteque si dans le Sud-Est (82 %), le Centre (83 %) le Nord-Est (87 %) et la Grande-Anse (87 %), plus dequatre institutions sur cinq disposaient d’au moins un prestataire formé, ce pourcentage n’est que de 25 %dans les Nippes.10.4 DISPONIBILITÉ DES ÉQUIPEMENTS ET RÉACTIFS POUR LE DIAGNOSTIC DELA TUBERCULOSED’après le PNLT, l’approvisionnement et la gestion de stocks sont fonction du nombre de maladesplacés sous traitement et du nombre de bacilloscopie de diagnostic et de contrôle à réaliser. C’est auxprestataires de prendre le soin de calculer soigneusement la quantité de médicaments et autres intrantsnécessaires en fonction de leurs besoins dans le but d’éviter des ruptures de stock. Les responsables despostes d’approvisionnement ont pour devoir de réévaluer les réquisitions soumises pour vérifier si ellessont proportionnelles aux activités réalisées.Dans le cadre de cette étude, une institution a été considérée comme étant en mesure de détecter latuberculose si elle possédait tous les composants nécessaires pour le test spécifique de diagnostic de latuberculose. Ainsi, une institution est capable de faire le diagnostic microscopique de la tuberculose par letest de Ziehl-Neelsen si, le jour de l’enquête, du Carbol Fuchsine, de l’acide sulfurique ou de l’acidealcool, du bleu de méthylène, un microscope optique fonctionnel et des lames porte-objets et lamellescouvre objets étaient disponibles et en état de fonctionnement.Tuberculose • 195

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