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Dans les départements, on constate que c’est le Sud (60 %), le Nord (59 %) et l’AireMétropolitaine qui comptent les pourcentages les plus élevés d’institutions qui étaient en mesure deréaliser ce test. Par contre, dans le Nord-Ouest (28 %), l’Artibonite (26 %) et dans la Grande Anse (20 %),ce pourcentage est plus faible.GlycosurieLe pourcentage d’institutions capables de réaliser le test de glycosurie (38 %) est très proche decelui des institutions qui pouvaient réaliser un taux de glycémie (39 %) ou un taux de protéinurie (40 %).Le jour de la visite des enquêteurs, 70 % des hôpitaux disposaient de bandelettes réactives pour réaliser letest de glycosurie contre seulement 16 % des dispensaires. C’est dans le secteur privé que les pourcentagesd’institutions capables de réaliser le test de glycosurie sont les plus élevées (45 % dans les deux catégoriesd’institutions) et dans le secteur public que cette proportion est la plus faible (31 %). Avec 38 %, le secteurmixte occupe une position intermédiaire.Les résultats selon les départements montrent que c’est le Nord (62 %), le Sud (55 %) et l’AireMétropolitaine (42 %) qui comptent les pourcentages les plus élevées d’institutions en mesure de réaliserun test de glycosurie. À l’opposé, dans la Grande Anse, seulement 15 % des institutions étaient en mesurede fournir ce service.Capacité de traitementLa disponibilité de certains médicaments est aussi essentielle pour garantir une prise en chargecorrecte des cas de diabète. Au cours de l’EPSSS 2013, on a donc évalué la capacité de traitement desinstitutions en vérifiant si les médicaments essentiels utilisés pour le traitement du diabète (le metformine,le glibenclamide, l'insuline injectable), ainsi que la solution de glucose injectable étaient disponibles dansl’institution le jour de l’enquête.MetformineÀ l’échelle nationale, un peu moins de la moitié des institutions (46 %) disposaient de metformineau moment de la visite. La disponibilité de la metformine dans les institutions diminue avec le niveau del’offre des services des soins, 71 % dans les hôpitaux à seulement 23 % dans les dispensaires. Au niveaudu secteur, on constate que c’est dans le privé que le pourcentage d’institutions ayant de la metformine estla plus élevée (52 et 57 %) contre seulement 36 % dans le secteur public.À l’échelle départementale, on note des disparités importantes : dans le Sud, ce médicament étaitdisponible dans 62 % des institutions ; dans l’Ouest, 55 % possédaient ce médicament et, dans le Nord,52 %. Par contre, dans l’Artibonite et le Sud-Est, la disponibilité de médicament est plus faible,respectivement 29 % et 18 % des institutions en étaient pourvu le jour de l’enquête.GlibenclamideAu niveau national, un peu moins d'un tiers des institutions (31 %) disposaient du Glibenclamidele jour de l’enquête. Comme pour le Metformine, c’est dans les hôpitaux (58 %), dans les institutions dusecteur privé (32 et 36 %), que ce médicament était le plus fréquemment disponible le jour de l’enquête.Par contre, seulement 14 % des dispensaires, 27 % des institutions du secteur public et 28 % dans lesecteur mixte possédaient ce médicament. Dans les départements, la situation est très contrastée : danscertains départements comme le Nord et le Centre (47 % dans les deux cas), et, dans une moindre mesureles Nippes (43 %), plus de deux institutions sur cinq disposaient de ce médicament essentiel. Par contre,dans le Sud-Est et le Nord-Est, le pourcentage n’est que de 18 %.Maladies non transmissibles • 179

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