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4.4.1 Signes de dangerLe guide de la PCIME adopté par le MSPP sur l’évaluation de l’enfant malade stipule que lessignes généraux de danger doivent être recherchés chez tous les enfants malades amenés en consultation.Les résultats montrent que tous les signes généraux de danger (incapacité à manger ou à boire,vomissements et convulsions) n’ont été demandés que pour seulement 1 % de tous les enfants venus enconsultation. Le vomissement est le signe de danger le plus demandé (32 %), suivi de l’incapacité à boireou manger (20 %). Les convulsions n’ont été demandées que pour 4 % des enfants4.4.2 Symptômes principauxLa PCIME recommande que les enfants malades amenés en consultations soient évalués sur lesprincipaux symptômes de maladie chez l’enfant : la diarrhée, la fièvre et la toux ou la difficulté à respirer,ainsi que sur les infections de l’oreille.Les résultats montrent que les prestataires ont évalué si l’enfant reçu en consultation avait tous lestrois symptômes principaux seulement dans trois cas sur dix (29 %) et que seulement 2 % d’enfants ont étéévalués sur les trois symptômes. Pris séparément, la fièvre (72 %) suivie de la toux ou difficulté de respirer(69 %) ont été les symptômes les plus fréquemment évalués. La douleur ou écoulement à/de l’oreille est lesymptôme le moins évalué (5 %) alors que la diarrhée n’a été évaluée que dans 43 % des cas.4.4.3 Examen physiqueL’enfant malade venu en consultation doit être examiné dans son entièreté de la tête aux pieds à larecherche de tout signe qui pourrait suggérer un symptôme non mentionné ou un danger imminent.L’examen des résultats du tableau 4.12 montre que seulement 24 % d’enfants ont été déshabilléspour l’examen physique. C’est dans les dispensaires que le pourcentage d’enfants que l’on a déshabilléspour l’examen physique est le plus faible (15 %).Les résultats montrent également que la prise de la température de l’enfant (92 %) est l’examenphysique le plus fréquemment réalisé, suivie de l’auscultation de la poitrine (72 %).Le comptage de la respiration (19 %), l’examen de la peau à la recherche de signe dedéshydratation (12 %), l’examen de la bouche de l’enfant (16 %), l’examen de l’oreille de l’enfant (14 %),la recherche de la douleur derrière l’oreille (11 %) et la vérification de gonflement des ganglionslymphatiques (12 %) n’ont été réalisés que pour moins d’un enfant sur cinq, tandis que l’examen de laraideur de la nuque (4 %) et la recherche des œdèmes des pieds (7 %) n’ont été fait que chez moins d’unenfant sur dix.En plus de l’évaluation de ces symptômes, la PCIME recommande que les prestataires recherchentles signes de malnutrition et d’anémie, vérifie l’état vaccinal de l’enfant ainsi que la supplémentation envitamine A chez tout enfant malade venu en consultation.Néanmoins les résultats montrent que, parmi les enfants dont la consultation a été observée,l’évaluation de l’anémie par l’examen de la pâleur des muqueuses a été faite dans 37 %, alors que ceci faitpartie des pratiques standards de l’examen physique d’un enfant. La carte vaccinale a étévérifiée/demandée seulement pour 2 % d’entre eux. Les prestataires n’ont demandé si l’enfant a reçu unedose de vitamine A au cours des six mois précédents que pour moins d’un pourcent d’enfant (0,3 %) et lepoids de l’enfant n’a été mentionné à la mère que dans 2 % des cas (données non publiées). On peutconclure à partir des résultats que la PCIME ne fait pas encore partie intégrante de l’offre des soins.66 • Services de santé infantile

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