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et/ou le traitement du paludisme (63 %). La proportion d’institutions disposant de ce personnel augmenteavec le niveau de l’offre des soins (85 % dans les hôpitaux et 55 % dans les dispensaires). Selon le secteur,cette proportion varie dans une fourchette de 51 % dans le privé à but lucratif à 70 % dans le public. Dansles départements, la présence de ce personnel formé dans les institutions de santé fournissant des servicesde prise en charge du paludisme est loin d’être homogène. En effet, si dans quatre départements (Sud-Est,Nord-Est, Grande-Anse et Nippes), au moins les trois quarts des institutions ont du personnel formé, il enva différemment de l’Artibonite où ce pourcentage n’est que de 35 %.11.1.3 Capacité de diagnostic du paludismeL’OMS recommande que, dans tous les cas présumés, le paludisme soit confirmé par undiagnostic basé sur la recherche des plasmodies (par microscopie ou test de diagnostic rapide) avantd’administrer un traitement.Cependant, moins d’une institution de santé sur quatre (23 %) parmi celles offrant un service deprise en charge du paludisme disposaient d’un kit, non périmé, pour effectuer un test de dépistage rapide(TDR) du paludisme. Ce pourcentage augmente avec le niveau de l’offre des soins, varient de 8 % dans lesdispensaires à 44 % dans les hôpitaux ; selon le secteur, on constate que c’est dans les institutions privéessans but lucratif que l’on a le plus fréquemment observé la disponibilité d’un kit, non périmé, de test dediagnostic rapide du paludisme (32 %) et, à l’opposé, c’est dans le secteur mixte que cette disponibilitéétait la plus faible (17 %). Dans les départements, cette disponibilité est très variable : Dans l’Ouest(32 %), les Nippes (30 %) et le Centre (38 %), au moins 30 % des institutions fournissant des services deprise en charge du paludisme disposaient d’un kit non périmé de TDR. Par contre, dans le Sud-Est (18 %)le Nord (15 %), l’Artibonite (16 %), la Grande-Anse (12 %) et surtout le Nord-Ouest (6 %), moins d’uneinstitution sur cinq disposait de cet équipement.Seulement 32 % des institutions fournissant des services de prise en charge du paludisme avait unmicroscope en état de fonctionnement le jour de l’enquête pour la réalisation de la microscopie dans ledépistage du paludisme. On observe la même tendance que pour la disponibilité du kit de TDR, lepourcentage variant de 59 % dans les hôpitaux à 10 % dans les dispensaires; la disponibilité del’équipement pour la microscopie du paludisme était plus élevée dans les institutions du secteur privé à butlucratif (41 %), en particulier par rapport à celles du secteur public (23 %). Au niveau des départements, ladisponibilité de cet équipement est très inégale, le pourcentage variant de 42 % dans l’Aire Métropolitaine,40 % dans le Sud et 53 % dans le Nord, à 19 % dans la Grande-Anse, 18 % dans l’Artibonite et 12 % dansle Sud-Est.Globalement 43 % des institutions offrant des services de diagnostic et/ou de traitement dupaludisme avaient la capacité d’utiliser les deux méthodes de détection du paludisme. C’est dans leshôpitaux (75 %) et les centres de santé avec lit (64 %), dans le secteur privé (51 %) et dans lesdépartements de l’Ouest (53 %), en particulier dans l’Aire Métropolitaine (57 %) et dans le Nord (59 %)que cette capacité était la plus élevé, le jour de l’enquête.11.2 DISPONIBILITÉ DE MÉDICAMENTS ANTIPALUDIQUESSelon les normes du MSPP en matière de lutte contre le paludisme en Haïti, les médicamentsantipaludiques sont censés être disponibles dans les institutions offrant des services de diagnostic ou detraitement du paludisme. Ainsi, on a jugé utile à l’EPSSS 2013 d’évaluer dans quelle proportion cesmédicaments recommandés étaient effectivement disponibles au moment du passage des enquêteurs dansles institutions fournissant des services de paludisme.Le tableau 11.2 présente, parmi les institutions offrant des services de diagnostic et/ou detraitement du paludisme, les pourcentages de celles dans lesquelles on a observé, le jour de l’enquête, ladisponibilité de certains médicaments tels que la Chloroquine en comprimé, la Primaquine en comprimé, laMéfloquine en comprimé, la Quinine injectable, La Pyriméthamine Sulfadoxine (Fansidar) et d’autres204 • Paludisme

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