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Traitement du sarcome de KaposiLe traitement du Sarcome de Kaposi était offert par près de quatre institutions sur dix assurant laprise en charge des PVVIH (39 %). On observe un écart important entre les dispensaires (75 %) et lescentres de santé avec lit (22 %). Les résultats selon le secteur montrent que plus de la moitié desinstitutions du secteur public offraient ce service (51 %) contre seulement 20 % dans le secteur mixte.Dans les départements, ce pourcentage varie de 67 % dans le Nord-Est à 14 % dans la Grande-Anse.Soins palliatifsTrois institutions sur quatre (76 %) ont déclaré offrir des soins palliatifs aux personnes vivant avecle VIH. La quasi-totalité des hôpitaux (92 %) et les trois quarts des dispensaires (75 %) offraient cesservices contre 63 % dans les centres de santé. Selon le secteur, on remarque que ce sont les institutionsdes secteurs publics et mixtes (respectivement 80 % et 84 %) qui ont déclaré le plus fréquemment offrir cesservices. Dans le privé le pourcentage est d’environ les deux-tiers (65 % et 67 %). Les résultats selon lesdépartements font apparaître des pourcentages très élevés d’institutions déclarant fournir des soinspalliatifs dans le Sud-Est (100 %), le Nord-Ouest (100 %) et le Centre (91 %) ; Par contre, dans l’Ouest etles Nippes, seulement 65 % et 67 % des institutions qui offraient des services de soins et de soutien auxPVVIH fournissaient des soins palliatifs.Réhabilitation nutritionnelleLa réhabilitation nutritionnelle était offerte par un peu plus des deux tiers (69 %) des institutionsayant déclaré fournir des services de soins et soutien aux PVVIH. Tous les dispensaires (100 %) et près dehuit hôpitaux sur dix fournissaient ce service (78 %). Dans les centres de santé, l’offre est plus faible, enparticulier dans ceux ne disposant pas de lit (56 %). Dans les départements, l’offre est très inégale, lepourcentage variant de 91 % dans le Centre et 83 % dans le Nord-Est à 67 % dans l’Ouest et à 56 % et50 %, respectivement dans le Nord-Ouest et les Nippes.Supplémentation en protéines fortifiéesPrès de huit institutions sur dix (78 %) parmi celles qui offrent des services de soins et soutien duVIH-SIDA ont déclaré offrir la supplémentation en protéines fortifiées aux PVVIH. La disponibilité de ceservice varie de manière importante selon le type d’institution, allant de 66 % dans les centres de santéavec lit à 100 % dans les dispensaires et selon les départements, de 50 % dans le Nord-Est et les Nippes à100 % au Sud-Est.Soins pédiatriquesFace à la féminisation de la pandémie du sida et au nombre croissant d’enfants infectés, laprévention de la transmission de la mère à l’enfant est devenue une priorité de santé à l’échelle mondiale eten particulier en Haïti. Huit institutions sur dix (80 %) parmi celles offrants des services du soin auxsoutiens aux PVVIH ont déclaré offrir un service de prise en charge des enfants nés de mères séropositives.Tous les dispensaires (100 %) et la quasi-totalité des hôpitaux (92 %) offraient ce service. Par contre, dansles centres de santé, en particulier dans ceux qui n’ont pas de lit, l’offre est plus faible (respectivement75 % et 66 %). Les résultats selon le secteur montrent que les institutions des secteurs public (86 %) etmixte (84 %) offraient plus fréquemment ce service que celles du privé, en particulier que celles du privésans but lucratif (67 %). Dans les départements, on constate, qu’à l’exception du Centre où le pourcentaged’institutions offrant les soins pédiatriques aux enfants atteints de VIH n’est que de 55 %, l’offre est assezélevée partout et même très élevée dans le Centre (100 %), le Nord-Ouest (100 %), l’Artibonite (94 %) etle Nord (93 %).VIH/SIDA et infections sexuellement transmissibles • 167

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