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Inhibiteurs de l’Enzyme de conversion de l'Angiotensine (ECA) (Enalapril)Un peu moins d’une institution sur deux (46 %) disposait, le jour de l’enquête, de l'Énalapril. Lestrois quarts des hôpitaux (75 %) contre 32 % des dispensaires en étaient pourvu ; si l’on considère lesecteur, on constate que c’est dans le public que le pourcentage d’institutions qui disposaient de cemédicament est le plus faible (41 %) ; il n’y a pas d’écart entre les secteurs privé et mixte dans lesquelsentre 48 % et 51 % des institutions disposaient de l’Énalapril. Dans les départements, les disparités sontimportantes : si, dans certains départements comme l’Ouest (50 %), en particulier l’Aire Métropolitaine(60 %), le Nord (54 %), les Nippes (53 %) et surtout le Sud (73 %), au moins la moitié des institutionsdisposaient, le jour de l’enquête de ce médicament, ce pourcentage n’est que de 37 % dans le Nord-Ouest,33 % dans le Sud-Est et 26 % dans l’Artibonite.Thiazide (Antidiurétique)Un peu plus d’un tiers des institutions qui offrent des services de prise en charge des maladiescardio-vasculaires disposaient de Thiazide le jour de l’enquête (35 %). C’est dans les hôpitaux que cemédicament était le plus fréquemment disponible (54 %) et dans les dispensaires que l’on a le moinsfréquemment observé sa présence (26 %). Les résultats en fonction du secteur montrent que le pourcentaged’institutions qui disposaient de Thiazide le jour de l’enquête est plus élevé dans le secteur privé sans butlucratif (42 %) que dans les autres catégories d’institutions (33 % dans le secteur public). On ne note pasd’écarts importants entre les départements. C’est dans la Grande-Anse et le Sud que l’on observe lespourcentages les plus élevés d’institutions disposant de Thiazide (respectivement 44 % et 49 %). Àl’opposé, dans l’Artibonite et le Nord-Ouest, ces pourcentages ne sont que de respectivement 24 % et28 %.Bêta-bloquants(Aténolol)Dans l’ensemble, près de trois institutions sur dix (27 %) avaient de l’Aténolol le jour del’enquête, les hôpitaux (62 %) plus que les autres types d’institutions, en particulier les dispensaires(11 %). Dans le secteur public, le pourcentage d’institutions qui disposaient de ce médicament est plusfaible que dans les autres secteurs (23 % contre 30 % et 32 % dans le privé et 28 % dans le secteur mixte).Les résultats selon le département montrent que c’est dans le Centre que le pourcentage d’institutionspossédant de l’Aténolol est le plus élevé (44 %) et dans ceux du Sud-Est et du Nord-Ouest qu’ils sont lesplus faibles (respectivement 18 % et 17 %).Les bloqueurs des canaux calciques (Amlodipine/Nifédipine)Dans l’ensemble, les deux-tiers des institutions (67 %) offrant des services de prise en charge desmaladies cardio-vasculaires disposaient de "bloqueurs des canaux calciques (Amlodipine ou Nifédipine) lejour de l'enquête (graphique 9.2). La disponibilité de ces médicaments est plus importante dans leshôpitaux (84 %) et diminue avec le niveau de l’offre des services de soins. Dans les trois quarts desinstitutions du secteur privé à but lucratif et du secteur mixte, ce médicament était disponible le jour del’enquête (75 % et 74 %). Quant aux départements, on constate que c’est dans le Nord-Est (86 %) et laGrande-Anse (84 %) que le pourcentage d’institutions possédant ce médicament est le plus élevé. Parcontre, dans le Sud-Est, le Nord-Ouest, l'Artibonite et le Centre, ces pourcentages sont nettement plusfaibles.Maladies non transmissibles • 183

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