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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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<strong>de</strong>s subventions publiques (notamment pour les véhiculesélectriques) mais tous les acteurs tentent <strong>de</strong> bien se positionnerdans ce domaine. Au-<strong>de</strong>là du leasing automobile, la questiondu financement <strong>de</strong> matériels et d’équipements industriels pluséconomes en énergie est un tremplin supplémentaire pourmontrer que le leasing est un moyen <strong>de</strong> financement mo<strong>de</strong>rnequi s’adapte rapi<strong>de</strong>ment aux évolutions du marché et <strong>de</strong> lasociété.<strong>Le</strong> leasing européen : une industrie innovantePrésentation <strong>de</strong> « <strong>Le</strong>aseurope In<strong>de</strong>x » :une innovation pour l’industrieMassimiliano Moi, CEO, UniCredit leasingMassimiliano Moi est heureux <strong>de</strong> présenter une innovationimportante pour l’industrie européenne du leasing : le« <strong>Le</strong>aseurope In<strong>de</strong>x ». En effet, pour la première fois, l’associationeuropéenne est en mesure <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> suivi<strong>de</strong> l’activité, non seulement aux professionnels eux-mêmes, auxobservateurs et aux investisseurs, mais également aux autoritésrégulatrices, notamment européennes, toujours <strong>de</strong>man<strong>de</strong>usesd’éléments d’appréciation chiffrés.L’un <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> cet in<strong>de</strong>x est <strong>de</strong> s’extraire <strong>de</strong> la seule etcontinuelle donnée <strong>de</strong> comparaison utilisée, celle <strong>de</strong>s volumes -pas nécessairement significative et représentative <strong>de</strong> l’évolutiond’un marché -, pour s’intéresser au suivi <strong>de</strong>s coûts, <strong>de</strong>s revenusd’exploitation, <strong>de</strong> la profitabilité et du coût du risque.L’étu<strong>de</strong> est menée trimestriellement, les résultats sont disponiblessix semaines après la clôture <strong>de</strong> l’enquête auprès <strong>de</strong>sprofessionnels participants. Actuellement, dix-sept établissementsse sont engagés à participer à cette enquête (1). <strong>Le</strong>aseuropeinvite les autres à rejoindre cette initiative, notamment certainsgrands acteurs du marché.La première publication permet <strong>de</strong> montrer que comparativementà l’année 2010, les coûts semblent augmenter plus vite que lesrevenus entre le 1 er trimestre et le <strong>de</strong>uxième trimestre <strong>2011</strong>. Eneffet, alors que le poids <strong>de</strong>s coûts opérationnels augmente <strong>de</strong>6,1% (au 1 er trimestre <strong>2011</strong> par <strong>rapport</strong> au 1 er trimestre 2010)et atteint 10,7% (au 2 e trimestre <strong>2011</strong> par <strong>rapport</strong> au 2 e trimestre2010), celui <strong>de</strong>s revenus opérationnels qui augmentait <strong>de</strong> 8,6%(au 1 er trimestre <strong>2011</strong> par <strong>rapport</strong> au 1 er trimestre 2010) atteint5% (au 2 e trimestre <strong>2011</strong> par <strong>rapport</strong> au 2 e trimestre 2010). <strong>Le</strong>retour à la croissance ralentirait-il déjà ?L’analyse montre qu’après 17,8% en 2009, 26,8% en 2010et 37% au 1 er trimestre <strong>2011</strong>, la profitabilité marque unfléchissement au 2 e trimestre <strong>2011</strong> à 34,4%. L’évolution duratio coût sur revenu montre qu’après 48,5% en 2009, 45%en 2010, il croît très légèrement au 1 er et 2 e trimestre <strong>2011</strong>à respectivement 45,3% et 45,5%. Il est clair que tous lesétablissements travaillent à retrouver <strong>de</strong>s niveaux plus bas.Enfin, le coût du risque <strong>de</strong> 0,86% en 2010 qui était <strong>de</strong>scendu à0,56% au 1 er trimestre <strong>2011</strong> opère une remontée à 0,66% au2 e trimestre <strong>2011</strong>. Dans l’environnement actuel particulièrementrisqué, la gestion du risque reste une priorité.En conclusion, la qualité du « <strong>Le</strong>aseurope In<strong>de</strong>x » est vouée às’affiner avec le temps et avec une participation plus nombreuse<strong>de</strong>s membres européens <strong>de</strong> la profession du leasing.<strong>Le</strong>s lea<strong>de</strong>rs <strong>de</strong> l’industrie présentent <strong>de</strong>s exemplesconcrets d’innovations réussies en insistantsur leurs impacts sur les indicateurs clés <strong>de</strong> performanceDans le cadre <strong>de</strong> la réflexion sur les capacités d’innovationdont fait preuve l’industrie du leasing, les trois intervenantsont successivement présenté un exemple d’innovation mis enœuvre dans différentes situations : l’accompagnement dufinancement <strong>de</strong> poids lourds par <strong>de</strong> nombreux services (Jean-Marc Mignerey, CEO, Société Générale Equipment Finance),l’innovation durable par l’approfondissement <strong>de</strong>s relationset <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> ses clients (Ronald Slaats, CEO, De LageLan<strong>de</strong>n International), un nouveau modèle <strong>de</strong> mercatique (2)en matière d’actifs (Andrzej Krzeminski, CEO, EuropejskiFundusz <strong>Le</strong>asingowy (EFL) (3) Poland).• Dans le premier exemple, Jean-Marc Mignerey indique quela stratégie adoptée par l’établissement se <strong>de</strong>vait <strong>de</strong> réagir à unmarché local en croissance très molle et dans un environnementoù les marges étaient fortement sous pression. Augmenter laprofitabilité dans un tel contexte nécessitait d’appuyer sadémarche en tirant partie <strong>de</strong> plusieurs facteurs. <strong>Le</strong> premier d’entreeux : savoir mettre à profit une position forte sur le marché ducamion. Il s’agissait aussi <strong>de</strong> mener une analyse <strong>de</strong> la chaîne<strong>de</strong> valeur précise et <strong>de</strong> constater objectivement que la partqu’occupe le financement dans le coût total d’un camion étaitinsuffisante pour générer <strong>de</strong>s revenus supplémentaires. En effet,via le seul financement, l’établissement ne pouvait intervenir quesur 8% du coût total qu’occasionne la propriété d’un camion(8% via le financement contre 35% pour le poste chauffeur, 34%pour le poste carburant, 13% pour le poste péage autoroutierou encore 5% et 3% pour les assurances et la maintenance/réparation).Un autre élément a été <strong>de</strong> définir les moyens d’enrichir lesservices qui pouvaient être vendus avec l’actif sans pour autantque ces services soient directement et nécessairement attachésà l’actif lui-même. Dans ce cadre, l’établissement a procédé à<strong>de</strong>s rapprochements avec <strong>de</strong>s partenaires ou à <strong>de</strong>s acquisitionsd’entreprises, ce qui s’est traduit par le développement d’uneoffre d’assurance (carte spécifique), <strong>de</strong> maintenance (cartespécifique), <strong>de</strong> conditions en matière <strong>de</strong> carburant (cartespécifique) et d’une nouvelle offre en termes d’activité : lalocation tant <strong>de</strong> camion que <strong>de</strong> remorques. Une réflexionimportante sur la re-commercialisation <strong>de</strong>s actifs a égalementpermis d’apporter un service supplémentaire aux clients.Au terme <strong>de</strong> cinq années d’une démarche active, l’objectifaffiché d’intervenir sur environ 65% du coût total <strong>de</strong> la propriété(1) SG Equipment Finance, BNP Paribas <strong>Le</strong>asing solutions, CréditAgricole <strong>Le</strong>asing & Factoring, DnBNOR Finans, ING <strong>Le</strong>ase, ALDAutomotive, Arval BNP Paribas Group, UBI <strong>Le</strong>asing, UniCredit <strong>Le</strong>asing,Nor<strong>de</strong>a, Caterpillar, <strong>Le</strong>asePlan, <strong>Le</strong>asint, Banca Agrileasing, ABN-AMRO <strong>Le</strong>ase, Xerox.(2) La mercatique regroupe l’ensemble <strong>de</strong>s actions commerciales,promotionnelles et autres permettant d’adapter la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’offre,plutôt que le contraire. La démarche mercatique consiste à mettre l’offreen avant (promotion, vente d’un produit ou d’un service) pour susciter la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> (consommation, achat du produit ou du service).(3) Grupa crédit Agricole.Rapport ASF – juin 2012 96

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