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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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Il est important dans les partenariats que le partage <strong>de</strong>s coûts et<strong>de</strong>s risques soit équitable. Toutefois, ce n’est pas le seul facteurdéterminant dans l’arbitrage entre la joint-venture et la captive àpart entière. En effet, d’autres critères entrent en ligne <strong>de</strong> comptecomme la taille ou le refinancement. A ce sta<strong>de</strong>, pour JLR, labalance est en faveur <strong>de</strong> la JV. En effet, la taille <strong>de</strong> l’entreprisen’est pas encore suffisante pour justifier la création d’une captivequi reste trop coûteuse en capital.Nouvelles approches dans un paysage changeantUne nouvelle stratégie dans l’environnement changeantdu crédit à la consommationPhilippe Dumont, CEO, CACFDepuis 2008, l’évolution <strong>de</strong> l’environnement économique etfinancier fait craindre un « double dip » en Europe. <strong>Le</strong>s chiffres<strong>de</strong> production du crédit à la consommation en France semblenten tout cas le laisser présager. La tourmente financière etéconomique entraîne pour les établissements une baisse <strong>de</strong> laproduction, une augmentation du risque que viennent aggraverles effets <strong>de</strong> la crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte souveraine sur le coût durefinancement.<strong>Le</strong>s réformes pru<strong>de</strong>ntielles en préparation (Bâle III et CRD 4) vontalourdir les exigences en fonds propres et les contraintes <strong>de</strong>liquidité, imposant aux spécialistes du crédit à la consommation<strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> croissance leur permettant <strong>de</strong> respecterces nouvelles contraintes et l’augmentation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>refinancement qui en résultera.<strong>Le</strong>s mesures issues <strong>de</strong> la directive sur le crédit aux consommateursvont également avoir un effet sur les marchés du crédit à laconsommation. D’ailleurs, les encours ont fortement diminué dansl’ensemble <strong>de</strong> l’Europe. Ainsi, fin 2010, l’encours <strong>de</strong> crédit àla consommation représentait 15,4% <strong>de</strong> la consommation dansl’Union européenne, contre 16,4% un an auparavant.<strong>Le</strong>s perspectives à plus long terme montrent une populationeuropéenne vieillissante (les plus <strong>de</strong> 55 ans représentaient 25%<strong>de</strong> la population française en 2010) plus éduquée et plus aisée.<strong>Le</strong>s habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation changent et elles ont un impactdirect sur le recours au crédit à la consommation.<strong>Le</strong>s priorités <strong>de</strong>s consommateurs se déplacent vers la recherche<strong>de</strong> la santé, du bien-être et <strong>de</strong> la commodité. Une importancecroissante est apportée aux communautés, notamment virtuelles,et au développent durable. Enfin, on s’attend à ce que lesconsommateurs concentrent leurs achats sur les <strong>de</strong>ux extrémités<strong>de</strong> la gamme, au détriment <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> milieu <strong>de</strong> gamme.Enfin, les nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>vraient se développerrapi<strong>de</strong>ment, que ce soit les paiements en ligne, les paiementspar téléphone mobile ou les cartes prépayées, ces <strong>de</strong>rnièresprésentant un fort potentiel <strong>de</strong> croissance (remplacement <strong>de</strong>sbons d’achat, accès pour une clientèle non bancarisée).On s’attend à ce que le développement <strong>de</strong>s paiements partéléphone, que ce soit par le biais <strong>de</strong> la facturation, par lepaiement sans contact ou les paiements en ligne en utilisant unsmartphone, soit rapi<strong>de</strong>, même s’il ne <strong>de</strong>vrait concerner que<strong>de</strong>s paiements <strong>de</strong> petits montants. Il va entraîner l’entrée surle marché <strong>de</strong> nouveaux acteurs : les opérateurs <strong>de</strong> téléphonemobile, les fabricants et les développeurs <strong>de</strong> contenus. Cesacteurs <strong>de</strong>vront mettre en place <strong>de</strong>s partenariats avec <strong>de</strong>sbanques pour accé<strong>de</strong>r à leurs systèmes ou, alternativement, sedoter du statut d’établissement <strong>de</strong> paiement.Rapport ASF – juin 2012 102

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