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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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les <strong>de</strong>ux années précé<strong>de</strong>ntes -, et enfin la gran<strong>de</strong> fragilitédu système bancaire.Royaume-Uni / Evolution <strong>annuel</strong>le du PIB*2007, moyenne qui recouvre <strong>de</strong>s évolutions disparatesallant d’une progression <strong>de</strong> +3,7% du PIB autrichien àun effondrement <strong>de</strong> –10% à –12% pour l’Irlan<strong>de</strong> et laGrèce (4). <strong>Le</strong> PIB allemand est en hausse <strong>de</strong> +2,2% surla pério<strong>de</strong> et le PIB français quasi-stable à +0,2%.+3,5%+2,1%+0,8%AutricheCroissance cumulée du PIB 2008/<strong>2011</strong>dans les principaux pays <strong>de</strong> la zone euro*+3,7-1,1%BelgiqueAllemagnePays-Bas+1,4+2,6+2,2-4,4%France+0,22007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>* Sce : Eurostat.Ensemble<strong>de</strong> la zoneEspagne-2,4-0,8Zone euro : <strong>de</strong>s ébranlements majeursEn zone euro (considérée dans son ensemble), l’activité aralenti <strong>de</strong> façon continue tout au long <strong>de</strong> l’année jusqu’àun épiso<strong>de</strong> récessif au quatrième trimestre. Au total, surl’ensemble <strong>de</strong> <strong>2011</strong>, le PIB <strong>de</strong> la zone croît <strong>de</strong> +1,5%par <strong>rapport</strong> à 2010 après +1,8% cette <strong>de</strong>rnière année.La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure contribue pour 0,5 point à cettecroissance d’ensemble et les exportations nettes pour 1point. Quelques tensions inflationnistes se manifestent : lesprix à la consommation progressent <strong>de</strong> +2,7% en moyenne<strong>annuel</strong>le après +1,6% l’année précé<strong>de</strong>nte.+3,0%* Sce : Eurostat.Zone euro / Evolution <strong>annuel</strong>le du PIB*+0,3%-4,2%+1,8%+1,5%2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>L’analyse <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong>s principaux pays membresau cours <strong>de</strong> l’actuelle phase <strong>de</strong> crise montre bien la trèsforte hétérogénéité <strong>de</strong> la zone en termes <strong>de</strong> croissance. Sil’on considère la croissance cumulée <strong>de</strong>s années 2008 à<strong>2011</strong> comprise, on constate que la zone euro enregistresur la pério<strong>de</strong> une récession <strong>de</strong> –0,8% par <strong>rapport</strong> àPortugalItalieIrlan<strong>de</strong>Grèce-12,2-9,8* En % - Sces : FMI et Eurostat..-4,8En Allemagne (27% du PIB <strong>de</strong> la zone euro et premier acteur),après un bon début d’année, l’activité s’est ralentie jusqu’àmarquer un repli au quatrième trimestre, pénalisée par lerecul <strong>de</strong>s débouchés à l’exportation, tout particulièrementen zone euro. Sur l’ensemble <strong>de</strong> <strong>2011</strong>, le PIB ralentitlégèrement sa croissance (+3,1% après +3,6% en 2010).On note une bonne tenue <strong>de</strong>s investissements (+6,6%après +5,2% l’année précé<strong>de</strong>nte), une décélération <strong>de</strong>sexportations (+8,4% après +13,4%) et une légère pousséeinflationniste (les prix à la consommation progressent <strong>de</strong>+2,3% en moyenne <strong>annuel</strong>le après +1,1% en 2010). <strong>Le</strong>déficit budgétaire est ramené à –1,7% du PIB après –3,3%en 2010 et la <strong>de</strong>tte publique <strong>de</strong> 84% du PIB à 82,6%.L’Allemagne dispose <strong>de</strong> nombreux atouts bien connus :une soli<strong>de</strong> base industrielle, une compétitivité coût/produit élevée, une présence importante sur les marchésémergents, le rôle central que jouent <strong>de</strong>s PME fortementexportatrices. Elle ne peut cependant ignorer les handicapsque constituent son déclin démographique, le retardpersistant que ne parviennent pas à combler les Län<strong>de</strong>rorientaux, sa forte dépendance aux marchés mondiaux -contrepartie <strong>de</strong> la part importante <strong>de</strong>s exportations -, et unsecteur bancaire régional fragilisé.(4) Ce chiffre doit être considéré, dans ce <strong>de</strong>rnier cas, comme uneestimation minimale compte tenu <strong>de</strong> la fiabilité <strong>de</strong>s éléments statistiquesproduits.-3,4Rapport ASF – juin 2012 16

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