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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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a été accepté avant le 1 er janvier 2012 et un acompte aété encaissé ou le cas échéant une décision d’octroi <strong>de</strong>subvention <strong>de</strong> l’Etat est intervenue avant cette même datecontinueront <strong>de</strong> bénéficier du taux <strong>de</strong> 5,5%.<strong>Le</strong> taux réduit <strong>de</strong> 7% n’est pas applicable dans lesdépartements <strong>de</strong> la Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong> la Martinique et <strong>de</strong>La Réunion où la TVA est déjà perçue sous conditionsparticulières.<strong>Le</strong> taux réduit <strong>de</strong> 5,5% serait maintenu pour les prestations<strong>de</strong> logement ou <strong>de</strong> nourriture fournies par l’exploitant d’unemaison <strong>de</strong> retraite à ses pensionnaires en application <strong>de</strong>l’article 278-0 bis.Ainsi le paiement doit être effectué au plus tard le 15 duquatrième mois qui suit la clôture <strong>de</strong> l’exercice ou, si aucunexercice n’est clos en cours d’année, le 15 mai <strong>de</strong> l’annéesuivante.La Commission Fiscalité a été aussi amenée à débattred’autres sujets comme notamment la refacturation <strong>de</strong>staxes foncières ou TVA/Subventions qui font l’objet d’unexamen approfondi dans la partie consacrée à la gestion<strong>de</strong>s problèmes professionnels catégoriels.LES RÉFORMES LÉGISLATIVES GÉNÉRALESCréation d’une contributionexceptionnelle sur l’impôt sur les sociétésAux termes <strong>de</strong> l’article 30 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances rectificativepour <strong>2011</strong>, les re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> l’impôt sur les sociétés quiréalisent un chiffre d’affaires supérieur à 250 millionsd’euros sont assujettis à une contribution exceptionnelleégale à une fraction <strong>de</strong> cet impôt calculé sur leurs résultatsimposables au titre <strong>de</strong>s exercices clos à compter du31 décembre <strong>2011</strong> et jusqu’au 30 décembre 2013 (art.235 ter ZAA.-I nouveau du CGI).Cette contribution est égale à 5% <strong>de</strong> l’IS dû, déterminéavant imputation <strong>de</strong>s réductions et crédits d’impôt et <strong>de</strong>scréances fiscales <strong>de</strong> toute nature.Pour les re<strong>de</strong>vables qui sont placés sous le régime <strong>de</strong> groupe(art. 223 A du CGI), la contribution est due par la sociétémère. Elle est assise sur l’impôt sur les sociétés afférent aurésultat d’ensemble et à la plus-value nette d’ensemble (art.223 B et 223 D du CGI), déterminé avant imputation <strong>de</strong>sréductions et crédits d’impôt et <strong>de</strong>s créances fiscales <strong>de</strong>toute nature.<strong>Le</strong> chiffre d’affaires s’entend du chiffre d’affaires réalisépar le re<strong>de</strong>vable au cours <strong>de</strong> l’exercice ou <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant,et pour la société mère d’un groupe, <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong>schiffres d’affaires <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s sociétés membres <strong>de</strong> cegroupe.<strong>Le</strong>s crédits d’impôt <strong>de</strong> toute nature ainsi que la créance(art. 220 quinquies du CGI) et l’imposition forfaitaire<strong>annuel</strong>le (art. 223 septies du CGI) ne sont pas imputablessur la contribution.La contribution est établie, contrôlée et recouvrée commel’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties etsanctions.Elle est payée spontanément au comptable publiccompétent, au plus tard à la date prévue au 2 <strong>de</strong> l’article1668 du CGI pour le versement du sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> liquidation <strong>de</strong>l’impôt sur les sociétés.Loi <strong>de</strong> simplification d’amélioration<strong>de</strong> la qualité du droitEn 1991, le Conseil d’Etat, à l’occasion <strong>de</strong> son <strong>rapport</strong>public, soulignait au sujet <strong>de</strong> la complexité croissante<strong>de</strong>s lois, que le législateur semblait désintéressé <strong>de</strong> toutedémarche <strong>de</strong> simplification <strong>de</strong> l’ordonnancement juridiquenational.Il a fallu attendre 2003 avec l’adoption <strong>de</strong>s lois n° 2003-591 du 2 juillet 2003 habilitant le gouvernement àsimplifi er le droit et n° 2004-1343 du 9 décembre2004 <strong>de</strong> simplifi cation du droit pour que les choseschangent.Tout s’est ensuite accéléré avec le vote <strong>de</strong> trois loissuccessives, toutes d’initiative parlementaire, dont l’objectiftrès clairement exprimé a été <strong>de</strong> simplifier l’ordonnancementjuridique français.On citera la loi n° 2007-1787 du 20 décembre 2007relative à la simplification du droit, la loi n° 2009-526 du12 mai 2009 <strong>de</strong> simplification et <strong>de</strong> clarification du droitet d’allègement <strong>de</strong>s procédures et enfin la loi n° <strong>2011</strong>-525du 17 mai <strong>2011</strong> <strong>de</strong> simplification et d’amélioration <strong>de</strong> laqualité du droit.Cette <strong>de</strong>rnière, sur laquelle nous nous attar<strong>de</strong>ronsaujourd’hui, comporte 200 articles. Nous nous attacheronsici à en abor<strong>de</strong>r seulement les points revêtant un intérêtpour la profession notamment celui d’adapter le droit <strong>de</strong>spratiques commerciales au droit communautaire (art. 45<strong>de</strong> la loi).La publicité comparativeA été supprimé, en matière <strong>de</strong> publicité comparativeconcernant les offres spéciales, la mention <strong>de</strong>s dates <strong>de</strong>disponibilité <strong>de</strong>s biens ou services offerts, le cas échéant <strong>de</strong>la limitation <strong>de</strong> l’offre à concurrence <strong>de</strong>s stocks disponibleset <strong>de</strong>s conditions spécifiques applicables (art. L. 121-8 duCo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la consommation).L’ACTIONPROFESSIONNELLE57Rapport ASF – juin 2012

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