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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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Elargissement du recoursaux garanties alternativesLa Convention vise à élargir le recours aux garantiesalternatives (il peut s’agir, selon le cas, <strong>de</strong> biensimmobiliers, d’un portefeuille <strong>de</strong> valeurs mobilières, <strong>de</strong>contrats d’assurance-vie ou <strong>de</strong> prévoyance individuelleou <strong>de</strong> cautions) par les emprunteurs. A cette fin, lesétablissements <strong>de</strong> crédit se sont engagés à diffuserlargement une fiche d’information présentant ces garantieset les conditions favorisant leur acceptation, sous formatpapier et/ou format électronique.Renforcement du dispositif d’écrêtement<strong>de</strong>s surprimes d’assurance<strong>Le</strong> dispositif d’écrêtement <strong>de</strong>s surprimes pour lesemprunteurs à revenus mo<strong>de</strong>stes en risque aggravé<strong>de</strong> santé est considérablement renforcé. La Conventionprévoit qu’à compter du 1 er septembre, les assureurset les banquiers prendront à leur charge le surcoût <strong>de</strong>l’assurance quand il <strong>de</strong>vient trop important (au-<strong>de</strong>là<strong>de</strong> 1,4 point <strong>de</strong> TAEG du prêt au lieu <strong>de</strong> 1,5 pointprécé<strong>de</strong>mment). <strong>Le</strong>s professionnels se sont engagés aussià améliorer la connaissance <strong>de</strong> ce dispositif en informantdans les propositions d’assurance les futurs emprunteurs<strong>de</strong> leur éventuelle éligibilité au mécanisme et en indiquantclairement le montant <strong>de</strong> l’écrêtement total dont ilspourraient bénéficier sur toute la durée du prêt.D’autre part, un nouveau mécanisme est mis en placepour faciliter l’accès à la propriété <strong>de</strong>s jeunes emprunteursà revenus mo<strong>de</strong>stes et en risque aggravé <strong>de</strong> santé. <strong>Le</strong>sprofessionnels <strong>de</strong> l’assurance et les établissements<strong>de</strong> crédit ont, à leur initiative, pris l’engagement <strong>de</strong>prendre intégralement en charge la surprime d’assurancegarantissant les prêts immobiliers à taux zéro (PTZ+) pourles emprunteurs <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 35 ans.Enfin, les conditions d’éligibilité au dispositif d’écrêtementsont élargies et prennent désormais mieux en compte lasituation familiale du candidat à l’assurance.D’autres engagements, reposant en premier lieu sur lesassureurs, ont été pris. Il s’agit <strong>de</strong> la prise en compte plusrapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s avancées thérapeutiques par les assureurs dansla tarification <strong>de</strong>s risques et <strong>de</strong> la création d’un nouveauproduit d’assurance invalidité pour garantir les prêtsimmobiliers et professionnels.La Commission <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> la Convention se réunitrégulièrement. Ses travaux visent à la fois à trouver lesmoyens <strong>de</strong> développer la connaissance <strong>de</strong> la Conventiondans le grand public, à mettre en place (et analyser) <strong>de</strong>sindicateurs <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> son application et à organiser lestravaux scientifiques <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s avancées thérapeutiques.Elle est également informée <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la Commission<strong>de</strong> médiation ainsi que la Commission <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s etrecherches également mises en place par la Convention.LES SERVICES FINANCIERSAFFACTURAGEPru<strong>de</strong>ntiel et risque - CRD 4 / Bâle IIIPoints <strong>de</strong> préoccupation<strong>Le</strong>s factors ont recensé, lors <strong>de</strong> réunions d’un groupe <strong>de</strong>travail dédié, les points <strong>de</strong> préoccupation que leur pose lefutur dispositif Bâle III / CRD 4. L’attention s’est rapi<strong>de</strong>mentportée sur l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s ratios <strong>de</strong> liquidité (LCR et NSFR)prévus par les projets. Dans ce cadre, un bilan-type <strong>de</strong>société d’affacturage a été établi qui faisait apparaitrel’impact très négatif <strong>de</strong> ces ratios. Ces éléments ont étérelayés auprès <strong>de</strong>s Autorités.Projets d’amen<strong>de</strong>ments au ratio LCRDes amen<strong>de</strong>ments avec exposé <strong>de</strong>s motifs ont ensuite étéadressés à Othmar Karas, <strong>rapport</strong>eur <strong>de</strong> la Commission<strong>de</strong>s affaires économiques et monétaires au Parlementeuropéen, et aux Autorités.Ces amen<strong>de</strong>ments visaient à améliorer l’impact du ratio<strong>de</strong> liquidité à un mois (LCR) sur la profession en minorantle dénominateur du ratio par augmentation <strong>de</strong>s entrées etdiminution <strong>de</strong>s sorties <strong>de</strong> liquidités.Ces amen<strong>de</strong>ments accompagnaient une lettre avec undéveloppement sur le caractère inadapté du ratio LCRpour les factors, alors que les créances constituent uncollatéral apportant la liquidité échangée dans le cadre dufinancement <strong>de</strong>s entreprises, et donc <strong>de</strong> l’économie réelle.Une rencontre avec la DGT et l’ACP a permis <strong>de</strong> faireressortir qu’une suppression du « cap » (qui vise à plafonnerles entrées <strong>de</strong> liquidités par <strong>rapport</strong> aux sorties dans leratio LCR) contribuerait à rendre plus supportable pour lesfactors l’instauration du ratio LCR.Problèmes soulevés par le ratio NSFR<strong>Le</strong> NSFR pose également <strong>de</strong>s difficultés à la profession :en effet, les emplois en affacturage sont courts (<strong>de</strong> 45 à60 jours avec un engagement d’achat <strong>de</strong> 3 mois) et lapratique montre qu’au bout d’un an, la quasi-totalité <strong>de</strong>sactifs sont encaissés. L’horizon à un an du NSFR n’est parconséquent pas adapté à l’affacturage. La profession doitformaliser <strong>de</strong>s propositions concrètes d’amélioration.Question du statut juridique <strong>de</strong>s affactureursS’agissant <strong>de</strong> la question du statut, les échanges conduitsfont à ce sta<strong>de</strong> ressortir que les factors se trouvent confrontésau choix futur entre statut d’établissement <strong>de</strong> crédit au senseuropéen et statut d’établissement financier. Un premierL’ACTIONPROFESSIONNELLE77Rapport ASF – juin 2012

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