2011 Le rapport annuel de l'ASF
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produits manufacturés est particulièrement bien orienté : ilcroît <strong>de</strong> +10,1% par <strong>rapport</strong> à 2010, après +8,3% cette<strong>de</strong>rnière année. Malgré ce dynamisme, il <strong>de</strong>meure encoreen volume inférieur <strong>de</strong> –7% au pic <strong>de</strong> 2008.L’évolution <strong>de</strong>s différents secteurs d’activitéLa valeur ajoutée produite par l’ensemble <strong>de</strong>s branches <strong>de</strong>l’économie progresse en <strong>2011</strong> <strong>de</strong> +1,8% par <strong>rapport</strong> àl’année précé<strong>de</strong>nte. <strong>Le</strong> secteur <strong>de</strong>s services, qui représente84% <strong>de</strong> ce total, est en progression <strong>de</strong> +1,8% et contribuepour 1,5 point à la croissance d’ensemble, dont 0,3 pointpour les services aux entreprises et le commerce et 0,2point pour les services immobiliers, <strong>de</strong> même que pourle secteur <strong>de</strong> l’information-communication et celui dutransport. On notera que la valeur ajoutée produite parle secteur <strong>de</strong>s services financiers (4,5% du total) croît<strong>de</strong> +2,9% et contribue pour 0,1 point à la croissanced’ensemble. La contribution <strong>de</strong> l’industrie manufacturière(12% du total), en progression <strong>de</strong> +2,8%, n’excè<strong>de</strong> pas0,3 point. Enfin, le secteur <strong>de</strong> la construction (5% du total),en recul <strong>de</strong> –0,2%, enregistre une contribution nulle.<strong>Le</strong>s échanges extérieursEn volume, la croissance <strong>de</strong>s exportations s’est légèrementralentie en <strong>2011</strong> (+5% par <strong>rapport</strong> à 2010, après +9,3%cette <strong>de</strong>rnière année). Globalement, elles retrouventainsi pour la première fois le niveau record <strong>de</strong> 2007.<strong>Le</strong> ralentissement est plus accentué dans le secteur <strong>de</strong>sproduits manufacturés : +4,4% après +11% en 2010. <strong>Le</strong>même profil d’évolution se retrouve pour les importations,tant au niveau <strong>de</strong> l’ensemble (progression <strong>de</strong> +5% en2010 après +8,3% l’année précé<strong>de</strong>nte) que pour les seulsproduits manufacturés (+5,8% après +11%).En valeur, les exportations ont bénéficié <strong>de</strong> la bonnetenue <strong>de</strong>s ventes dans les secteurs <strong>de</strong> l’agroalimentaireet <strong>de</strong> l’industrie du luxe, tandis que la vive progression<strong>de</strong>s importations s’explique en gran<strong>de</strong> partie par lerenchérissement du cours <strong>de</strong>s matières premières, quicontribue à un net alourdissement <strong>de</strong> la facture énergétique.Au total, le déficit commercial se creuse à –70,1 milliardsd’euros en <strong>2011</strong>, après –51,8 l’année précé<strong>de</strong>nte. C’estavec le Royaume-Uni que la France enregistre le plus grosexcé<strong>de</strong>nt commercial en <strong>2011</strong>. L’Allemagne, qui <strong>de</strong>meurenotre premier client et notre premier fournisseur, vient en<strong>de</strong>uxième position déficitaire <strong>de</strong>rrière la Chine (y comprisHong-Kong), avec laquelle s’est creusé le plus fort déficiten <strong>2011</strong>.<strong>Le</strong>s finances publiques<strong>Le</strong> sol<strong>de</strong> public notifié pour <strong>2011</strong> s’établit à –103,1milliards d’euros, soit –5,2% du PIB, contre –7,1% en 2010.Cette amélioration s’explique à la fois par le dynamisme<strong>de</strong>s recettes (qui progressent <strong>de</strong> +5,9% après +3,3% en2010 et passent <strong>de</strong> 49,5% à 50,7% du PIB), et par lamodération <strong>de</strong>s dépenses (en progression <strong>de</strong> +2,1% après+2,3% en 2010, en léger repli <strong>de</strong> 56,6% à 55,9% du PIB),plus particulièrement pour les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement(en hausse <strong>de</strong> +0,7% après +3% l’année précé<strong>de</strong>nte). <strong>Le</strong>taux <strong>de</strong> prélèvements obligatoires augmente <strong>de</strong> 1,3 pointen <strong>2011</strong> à 43,8% du PIB, sous l’effet <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>simpôts (+7,8 %).-2,6%-3,3%Déficit public*-7,5%-7,1%-5,2%Moyenne2005/2002008 2009 2010 <strong>2011</strong>* Au sens <strong>de</strong> Maastricht - En % du PIB - Sce : INSEE.Sol<strong>de</strong> du commerce extérieur*-42,5-56,2-45,1-51,8-70,1Fin <strong>2011</strong>, la <strong>de</strong>tte publique notifiée (<strong>de</strong>tte brute au sens<strong>de</strong> Maastricht) atteint 1 717,3 milliards d’euros, enaugmentation <strong>de</strong> 122,1 milliards d’euros par <strong>rapport</strong>à 2010, après 101,7 cette <strong>de</strong>rnière année. Elle atteint85,8% du PIB, soit une progression en un an <strong>de</strong> 3,5 points.L’Etat et divers organismes d’administration centrale entrentpour 78,4% dans ce total, les administrations <strong>de</strong> Sécuritésociale pour 12% et les administrations locales pour9,6%. Fin <strong>2011</strong>, la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong>s administrations publiques estconstituée à hauteur <strong>de</strong> 73% <strong>de</strong> titres à long terme émispar l’Etat (6).2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>* Milliards d'euros courants - Sce : Douanes françaises(6) BTAN (bons du Trésor à intérêts <strong>annuel</strong>s) et OAT (obligationsassimilables du Trésor).Rapport ASF – juin 2012 22