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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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lancé dans le cadre du programme TIC/PME <strong>de</strong> la Directiongénérale <strong>de</strong> la compétitivité, <strong>de</strong> l’industrie et <strong>de</strong>s servicesauprès du ministère <strong>de</strong> l’Economie (DGCIS). <strong>Le</strong> projetvisait à favoriser l’usage <strong>de</strong> la facture dématérialisée etl’automatisation <strong>de</strong>s processus d’échanges fournisseurclient-établissementfinancier, notamment en vue <strong>de</strong> lamobilisation et du financement <strong>de</strong>s factures auprès <strong>de</strong>sétablissements financiers. Il avait pour promoteurs initiauxCrédit Agricole SA, Eurofactor, SAGE et Edifrance, ce<strong>de</strong>rnier ayant été remplacé par l’ASF fin 2009. <strong>Le</strong> projetInterfinance en tant que tel a pris fin à l’automne <strong>2011</strong>,mais il a trouvé un prolongement dans les réflexions <strong>de</strong>l’ASF sur la dématérialisation <strong>de</strong>s opérations d’affacturagequi ont quant à elles perduré.Conduite et production <strong>de</strong>s travaux<strong>Le</strong>s réflexions sont menées au sein d’un groupe <strong>de</strong> travail adhoc <strong>de</strong> factors, qui a été mis en place lorsque l’Associationa rejoint le projet Interfinance. Elles sont conduites en lienavec le CFONB, en particulier son groupe <strong>de</strong> travail surla facture dématérialisée, et les autres acteurs <strong>de</strong> la Placeconcernés par les problématiques <strong>de</strong> dématérialisation.<strong>Le</strong>s travaux ont permis la définition <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> messagesnormalisés <strong>de</strong>stinés à être échangés entre les différentsacteurs concernés (factors, entreprises, administrations, …)et <strong>de</strong>vant ainsi permettre la dématérialisation <strong>de</strong>s opérationsd’affacturage. Afin <strong>de</strong> les sécuriser, ces messages ont étésoumis au groupe <strong>de</strong> travail juridique (cf. infra) et ont étél’objet d’une consultation auprès d’un cabinet d’avocatsspécialiste <strong>de</strong> ces questions.Soumission à l’ISODans un <strong>de</strong>uxième temps, la Commission a choisi <strong>de</strong>lancer un processus visant à soumettre ces messages àl’ISO afin qu’ils soient intégrés à la norme ISO 20022 surles services financiers. Dans ce cadre, l’ASF a présenté undocument <strong>de</strong> présentation <strong>de</strong> sa démarche et <strong>de</strong>s messagesenvisagés (« business justification » - BJ) qui a été acceptépar l’ISO fin octobre 2010. L’ASF doit désormais, en lienavec les instances compétentes <strong>de</strong> l’ISO, réaliser sous leformat ISO 20022 les messages prévus par la BJ et obtenirleur validation. Pour ce faire, il est prévu que l’Associationrecoure aux services d’un consultant expert <strong>de</strong>s questions<strong>de</strong> normalisation.Une fois normalisés, il est envisagé que les messages, soientexpérimentés par les factors (phase <strong>de</strong> prototypage), puisdisséminés auprès <strong>de</strong> tous les acteurs.Forum national<strong>de</strong> la facturation électroniqueL’ASF participe à cette instance dont la première réunion,organisée par la DGCIS, s’est tenue en janvier <strong>2011</strong>.En sont membres <strong>de</strong>s représentants du secteur <strong>de</strong> ladématérialisation, <strong>de</strong>s utilisateurs, <strong>de</strong>s administrations, <strong>de</strong>sexperts-comptables, du secteur financier, … Ce forum, quiest la déclinaison nationale d’un forum européen ayant lemême objet, vise à développer le recours à la facturationélectronique. Il pourrait avoir à connaître <strong>de</strong> la question<strong>de</strong>s cessions <strong>de</strong> créances à <strong>de</strong>s établissements financiers.Echanges avec l’ACPL’exercice écoulé a été l’occasion d’échanges entre laprofession et l’Autorité <strong>de</strong> contrôle pru<strong>de</strong>ntiel sur lesconclusions <strong>de</strong> l’enquête <strong>annuel</strong>le sur l’affacturage réaliséepar l’ACP. Dans ce cadre, la forte progression <strong>de</strong> l’activité aété relevée. Ont aussi été évoqués, notamment, les impacts<strong>de</strong> la LME et <strong>de</strong>s taux d’intérêt bas sur l’affacturage, lefaible niveau <strong>de</strong> coût du risque et le traitement <strong>de</strong>s impayés.D’autres échanges avec l’ACP ont eu lieu au cours <strong>de</strong>s<strong>de</strong>rniers mois sur les questions pru<strong>de</strong>ntielles (cf. supra) etsur le blanchiment (cf. infra).Groupe <strong>de</strong> travail « Directeurs financiers »<strong>Le</strong> groupe <strong>de</strong> travail réunissant les directeurs financiers <strong>de</strong>ssociétés d’affacturage a notamment eu <strong>de</strong>s échanges surla révision <strong>de</strong> la directive TVA sur services financiers, sur letraitement <strong>de</strong>s avoirs dans les statistiques <strong>de</strong> l’ASF, sur letraitement <strong>de</strong>s impayés dans le ratio <strong>de</strong> liquidité français,ainsi que sur les modalités <strong>de</strong> déclaration à la Centrale <strong>de</strong>srisques <strong>de</strong> certaines opérations spécifiques.Il a aussi examiné la question du refinancement auprès <strong>de</strong>la BCE : il est en effet prévu qu’à partir <strong>de</strong> 2013, seules lescréances d’un montant supérieur à 500 K d’euros pourrontêtre mobilisées auprès <strong>de</strong> la Banque centrale européenne,ce qui écarterait <strong>de</strong> facto <strong>de</strong> nombreuses créances <strong>de</strong>factors et est ainsi <strong>de</strong> nature à restreindre sensiblementleurs possibilités <strong>de</strong> refinancement. Une solution pouréviter <strong>de</strong> pénaliser la profession pourrait être <strong>de</strong> permettreaux factors d’agréger les montants <strong>de</strong> plusieurs créancessur un même débiteur <strong>de</strong> façon à atteindre le seuil <strong>de</strong>500 K d’euros et à réintégrer ainsi l’éligibilité aurefinancement. Toutefois, les contacts établis par l’ASF nepermettent pas <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s assurances à cette voie <strong>de</strong>solution.Questions juridiques<strong>Le</strong> groupe <strong>de</strong> travail « Juridique affacturage » a notammentsuivi la réforme <strong>de</strong>s intermédiaires (refonte du régime <strong>de</strong>sIOB, déclaration <strong>de</strong>s IOB à l’ACP, …) introduite par la loi<strong>de</strong> régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010et a eu <strong>de</strong>s échanges sur les dispositions <strong>de</strong> la loi LME (31)(31) Cf. communication ASF 08.251.L’ACTIONPROFESSIONNELLE79Rapport ASF – juin 2012

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