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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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- d’expliquer le fonctionnement du scoring si le refus sefon<strong>de</strong> sur une décision automatisée ;- et <strong>de</strong> prévoir la possibilité pour l’emprunteur <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rque la décision du prêteur <strong>de</strong> ne pas accor<strong>de</strong>r le prêt soitréexaminée selon une procédure non automatisée.<strong>Le</strong>s intermédiaires en crédit immobilier sont égalementsoumis à <strong>de</strong>s exigences en matière d’honorabilité et<strong>de</strong> compétences professionnelles. L’existence <strong>de</strong> larémunération qu’ils perçoivent du prêteur doit êtrecommuniquée à l’emprunteur. Ce <strong>de</strong>rnier peut aussi, àsa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, recevoir <strong>de</strong>s informations sur les différentsniveaux <strong>de</strong> commissions payables par les différentsprêteurs.La position <strong>de</strong> l’ASFUn groupe <strong>de</strong> travail ad hoc s’est réuni à l’ASF afind’examiner le projet <strong>de</strong> directive. Plusieurs amen<strong>de</strong>mentsont été élaborés à cette occasion.L’ASF est défavorable à la divulgation <strong>de</strong> toute informationrelative à l’existence et au niveau <strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong>sintermédiaires <strong>de</strong> crédit, la fourniture <strong>de</strong> cette informationn’étant pas pertinente pour l’emprunteur contrairementau coût total <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> financement lui permettantd’effectuer une comparaison <strong>de</strong>s offres <strong>de</strong> crédit qui luisont proposées.L’ASF est aussi opposée au recours généralisé <strong>de</strong> laCommission à <strong>de</strong>s actes délégués qui va au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>snormes purement techniques qu’elle aurait à définir.Concernant les obligations incombant au prêteur enmatière d’analyse <strong>de</strong> la solvabilité, l’ASF a suggéré <strong>de</strong>reprendre les termes <strong>de</strong> la directive <strong>de</strong> 2008 concernantles contrats <strong>de</strong> crédits aux consommateurs.<strong>Le</strong>s travaux du Conseilet du Parlement européenLa proposition <strong>de</strong> directive rendue par la Commissioneuropéenne a été transmise au Conseil et au Parlementeuropéen.Au Parlement européen, la Commission ECON (Affaireséconomiques et monétaires) est compétente au fond sur cedossier. Elle travaille sur un projet amendant le texte <strong>de</strong> laCommission européenne. Au moment où nous rédigeonsce document, la Commission ECON s’apprête à adopterson <strong>rapport</strong>.<strong>Le</strong> Conseil européen s’efforce <strong>de</strong> son côté d’arriver à uncompromis politique.A ce sta<strong>de</strong>, certaines propositions posent toujoursproblème (mise en place d’un <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> conseil obligatoirepour le prêteur, information sur les raisons du refus <strong>de</strong>crédit, …).EUROFINAS - LEASEUROPEEurofinas - Travauxdu <strong>Le</strong>gal and policy committee (LPC)<strong>Le</strong> Comité a connu une actualité chargée tout au long<strong>de</strong> l’année du fait du très nombre <strong>de</strong> consultations <strong>de</strong> laCommission européenne concernant les établissementsspécialisés dans le crédit à la consommation.<strong>Le</strong>s travaux d’évaluation <strong>de</strong> la transposition <strong>de</strong> la directivesur le crédit aux consommateurs ont commencé au niveaueuropéen en vue <strong>de</strong> la révision du texte, prévue pour 2013.Chaque institution européenne s’est saisie du sujet et onassiste à une série d’initiatives autour <strong>de</strong> la directive :- la Commission IMCO (marché intérieur et protection duconsommateur) du Parlement européen a <strong>de</strong>mandé uneétu<strong>de</strong> sur la transposition <strong>de</strong> la DCC, et en particulier<strong>de</strong> ses mesures <strong>de</strong> pleine harmonisation, dans 14 Etatsmembres. Rendue publique en janvier, cette étu<strong>de</strong> dresseun bilan globalement positif <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> transpositionmalgré quelques difficultés i<strong>de</strong>ntifiées, notamment pour cequi concerne le droit <strong>de</strong> rétractation ;- suite à cette étu<strong>de</strong>, la même Commission du Parlement,à laquelle s’est jointe la Commission ECON (affaireséconomiques et monétaires), a pris l’initiative d’un<strong>rapport</strong> sur la transposition <strong>de</strong> la DCC. Un premier projetd’avis a été diffusé, contenant un certain nombre <strong>de</strong>recommandations (par exemple : introduction <strong>de</strong> mesuressur les prêts en <strong>de</strong>vises, limitation <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong>s contrats<strong>de</strong> crédit, etc.) ;- la Commission européenne (DG Sanco) s’est lancée dansles travaux préparatoires à la révision <strong>de</strong> la DCC en lançant<strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s distinctes. La première concerne le marchéeuropéen du crédit à la consommation et la secon<strong>de</strong> lesuren<strong>de</strong>ttement. Au moment où nous rédigeons ce <strong>rapport</strong>,les consultants chargés <strong>de</strong> ces étu<strong>de</strong>s ne sont pas encoreofficiellement connus.La directive sur le crédit immobilier concerne égalementEurofinas, qui veille à ce que le texte ne vienne pas remettreen cause les acquis <strong>de</strong> la DCC. C’est le cas notamment<strong>de</strong>s mesures relatives aux intermédiaires <strong>de</strong> crédit qui sont,pour l’instant, limitées aux crédits immobiliers et qu’il nefaudrait pas voir étendues au crédit à la consommation.Eurofinas s’est également mobilisée à propos <strong>de</strong> latransposition en droit européen <strong>de</strong> Bâle III. La fédération,même si ses adhérents ne relèvent pas tous du même statut,est parvenue à trouver un terrain d’entente et à proposerun certain nombre d’amen<strong>de</strong>ments à la proposition <strong>de</strong>directive européenne (CRD 4).Enfin, le LPC suit par ailleurs toutes les initiatives <strong>de</strong>la Commission européenne : plafonnement <strong>de</strong>s tauxL’ACTIONPROFESSIONNELLE91Rapport ASF – juin 2012

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