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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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Communiqué <strong>de</strong> presse <strong>de</strong> l’ASF suite au petit déjeuner du 2 avrilBaisse importante du crédit renouvelableaprès l’entrée en vigueur <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong>L’Association française <strong>de</strong>s Sociétés Financières (ASF) aeffectué une étu<strong>de</strong> d’impact sur les conséquences <strong>de</strong> la loiLagar<strong>de</strong> <strong>de</strong> juillet 2010 sur le crédit renouvelable.Cette étu<strong>de</strong> a été établie sur la base <strong>de</strong>s données enregistréesen <strong>2011</strong> par les établissements spécialisés membres <strong>de</strong> l’ASF,qui représentent plus <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> créditrenouvelable en France.Sous l’effet <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong>, le créditrenouvelable a connu une baisse significative en <strong>2011</strong> :- <strong>Le</strong> nombre d’ouvertures <strong>de</strong> crédits renouvelables adiminué en <strong>2011</strong> <strong>de</strong> –12% (soit 600 000 ouvertures enmoins par <strong>rapport</strong> à 2010) ; ce mouvement concerne plusparticulièrement les ouvertures <strong>de</strong> crédits renouvelables dontle montant d’autorisation est supérieur à 3 000 euros (baisse<strong>annuel</strong>le <strong>de</strong> –26%).- <strong>Le</strong>s résiliations s’accélèrent, notamment <strong>de</strong>puis l’amortissementminimum prévu par la loi Lagar<strong>de</strong> et l’option proposée auclient qui en résulte : le nombre <strong>de</strong> résiliations trimestrielles<strong>de</strong> comptes renouvelables a augmenté <strong>de</strong> +43% entre le3 e trimestre 2010 et le 4 e trimestre <strong>2011</strong>.- <strong>Le</strong> nombre <strong>de</strong> résiliations étant très supérieur à celui <strong>de</strong>souvertures, le parc <strong>de</strong> comptes <strong>de</strong> crédits renouvelables abaissé en <strong>2011</strong> <strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> comptes.- Alors qu’il représentait 40% <strong>de</strong> la production totale <strong>de</strong> créditsà la consommation en 2009, le crédit renouvelable nereprésente, en <strong>2011</strong>, que 35% <strong>de</strong> la production totale (37%en 2010), et 29 % <strong>de</strong>s encours à fin <strong>2011</strong>.Depuis la promulgation <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong>, la structure <strong>de</strong>scrédits renouvelables s’est profondément modifiée :- <strong>Le</strong> montant maximum autorisé (différent du montanteffectivement utilisé) a baissé en dix-huit mois <strong>de</strong> 16%,passant <strong>de</strong> 3 250 euros en moyenne au 3 e trimestre 2010à 2 730 euros au 4 e trimestre <strong>2011</strong>.- Fin <strong>2011</strong>, 83% <strong>de</strong>s comptes ouverts l’étaient avec un montantd’autorisation inférieur à 3 000 euros, contre 72% dix-huitmois auparavant (3 e trimestre 2010) (1).- En <strong>2011</strong>, le nombre d’utilisations à crédit <strong>de</strong> ces cartes chute<strong>de</strong> près <strong>de</strong> –26% (introduction <strong>de</strong> l’option « comptant pardéfaut » d’une carte <strong>de</strong> crédit associée à une fonction fidélité),tandis que les paiements comptants restent stables sur la mêmepério<strong>de</strong> ; les évolutions sont très contrastées selon les secteurs(gran<strong>de</strong> distribution, distribution spécialisée etc.).La loi Lagar<strong>de</strong> a recentré l’utilisation du crédit renouvelablesur ses <strong>de</strong>ux fonctions que sont la gestion du budget et lefinancement d’achats <strong>de</strong> petits montants à caractère répétitif(244 euros en moyenne en <strong>2011</strong>).Ces évolutions observées en <strong>2011</strong> <strong>de</strong>vraient s’accentuer aucours <strong>de</strong>s prochains mois. Certaines mesures <strong>de</strong> la loi Lagar<strong>de</strong>font en effet l’objet d’une pério<strong>de</strong> transitoire, notamment cellesliées à la mise en conformité <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s contrats enstock (durée <strong>de</strong> remboursement et amortissement minimum) et aunouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul du taux <strong>de</strong> l’usure, dont les premiersrésultats montrent une convergence <strong>de</strong> taux entre les créditsrenouvelables et amortissables.L’ASF effectuera une nouvelle évaluation en 2012.(1) Pour rappel, en application <strong>de</strong>s nouvelles dispositions réglementaires,ces nouveaux crédits (autorisation < 3 000 euros) ont une duréed’amortissement inférieure ou égale à trois ans, les 17% restants(autorisation > 3 000 euros) ayant une durée maximale <strong>de</strong> cinq ans.Comité <strong>de</strong> préfiguration du registrenational <strong>de</strong>s crédits aux particuliers :contenu et suites du <strong>rapport</strong>Sous la pression <strong>de</strong>s parlementaires, dont un très grandnombre s’étaient prononcés en faveur <strong>de</strong> la mise enplace d’un fichier positif, la loi Lagar<strong>de</strong> avait mis enplace un Comité chargé <strong>de</strong> préfigurer la création d’unregistre national <strong>de</strong>s crédits aux particuliers placé sous laresponsabilité <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France.Composé <strong>de</strong> membres <strong>de</strong>s assemblées parlementaires,<strong>de</strong> représentants du ministère chargé <strong>de</strong> l’économie,<strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France, <strong>de</strong> la Commission nationale<strong>de</strong> l’informatique et <strong>de</strong>s libertés et <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>toutes les parties prenantes (30), ce Comité était chargé<strong>de</strong> la rédaction d’un <strong>rapport</strong> au gouvernement et auParlement précisant les conditions dans lesquelles <strong>de</strong>sdonnées à caractère personnel, complémentaires à cellescontenues dans le FICP, pourront être inscrites dans cefichier pour prévenir le suren<strong>de</strong>ttement et assurer unemeilleure information <strong>de</strong>s prêteurs sur la solvabilité <strong>de</strong>semprunteurs.Comme requis par la loi, le Comité a rendu son <strong>rapport</strong> enjuillet <strong>2011</strong> (voir synthèse <strong>de</strong> ce <strong>rapport</strong> en encadré).Ce <strong>rapport</strong> a été soumis à une consultation publiquependant l’été, à laquelle l’ASF a répondu qu’elle n’avaitpas d’observation à formuler, ses adhérents étant diviséstant sur l’opportunité que les modalités éventuelles <strong>de</strong>création d’un tel fichier.Suite à cette consultation, la possibilité <strong>de</strong> la mise en placedu fichier positif a été évoquée, le secrétaire d’Etat chargé<strong>de</strong> la Consommation, Frédéric <strong>Le</strong>febvre ayant même déclaréau Parlement être prêt à l’introduire par voie d’amen<strong>de</strong>mentsau projet <strong>de</strong> loi visant à renforcer la protection <strong>de</strong>sconsommateurs. Depuis, l’examen du texte a été reporté etn’a pu avoir lieu avant la fin <strong>de</strong> la législature.(30) L’ASF y était représentée par Françoise Palle-Guillabert, déléguégénéral et Bruno Salmon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> BNP Paribas Personal Financeet prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ASF.Rapport ASF – juin 2012 74

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