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2011 Le rapport annuel de l'ASF

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d’une nouvelle norme <strong>de</strong> haute qualité et proportionnée entermes d’information financière et <strong>de</strong> coûts.En termes opérationnels, à compter <strong>de</strong> la clôture <strong>de</strong> laconsultation publique et pendant tout le premier semestre<strong>2011</strong>, l’IASB et le FASB se sont livrés à l’examen <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s commentaires (environ 800 contributions),lesquels ont provoqué quelques remous au sein <strong>de</strong> l’IASBet du FASB. Notamment, la question <strong>de</strong> la définition d’unlease est <strong>de</strong> nouveau posée, ainsi que celle <strong>de</strong>s options <strong>de</strong>renouvellement et <strong>de</strong> leur durée <strong>de</strong> prise en considération.La possibilité <strong>de</strong> retenir <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> comptabilisationchez le locataire a également tenue l’ASF en alerte.Fait rarissime, au terme d’une analyse <strong>de</strong> plusieurs mois,<strong>de</strong>vant l’ensemble <strong>de</strong>s critiques consécutives à l’exposésondage<strong>de</strong> décembre 2010, et après le départ duprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’IASB David Tweedie remplacé par JohannesFranciscus Hoogervorst, dit Hans Hoogervorst, l’IASB etle FASB ont annoncé unanimement le 21 juillet <strong>2011</strong> leurdécision <strong>de</strong> soumettre à une nouvelle consultation publiqueun nouvel exposé-sondage consacré à la réforme <strong>de</strong> lanorme IAS 17.Tout au long du second semestre <strong>2011</strong>, l’ASF a doncpoursuivi ses démarches au niveau national et européen.Une rencontre avec M. Philippe Danjou, membre français<strong>de</strong> l’IASB, ancien responsable <strong>de</strong>s affaires comptables àl’AMF, a été organisée à l’ASF (cf. le compte-rendu dansl’encadré ci-<strong>de</strong>ssous). Par ailleurs, la tenue du Conseil <strong>de</strong>l’ASF à Bruxelles en septembre <strong>2011</strong> où <strong>de</strong>s parlementaireseuropéens étaient conviés, a été l’occasion <strong>de</strong> réaffirmerles messages clé <strong>de</strong> la profession, notamment :- l’utilité <strong>de</strong> la réforme n’est pas démontrée, ni pour lesclients locataires, ni pour les crédit-bailleurs, ni pour lesacteurs <strong>de</strong>s marchés financiers ;- la nouvelle norme doit exclure les locations qui constituenten fait un service, ce qui nécessite une redéfinition duconcept <strong>de</strong> « lease » ;- elle ne doit pas induire <strong>de</strong> complexité ou difficultéssupplémentaires pour le locataire ;- elle ne doit pas modifier le déroulé <strong>de</strong> son compte <strong>de</strong>résultat ;- elle doit permettre au bailleur <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s garantiesexternes sur les valeurs résiduelles ;- les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> comptabilisation chez le bailleur et chez lelocataire doivent être cohérents.L’ensemble <strong>de</strong> ces évènements ont bien entendu impactéle calendrier annoncé à l’origine. En effet, initialementannoncée pour juin <strong>2011</strong>, puis pour le premier semestre2012, la publication <strong>de</strong> la norme est, au jour où nousrédigeons ce <strong>rapport</strong>, programmée pour le <strong>de</strong>uxièmesemestre 2012. L’entrée en vigueur resterait quant àelle prévue pour janvier 2016, au lieu <strong>de</strong> janvier 2015,ce qui nécessite que les établissements soient prêts au31 décembre 2014.Ces éléments doivent cependant être considérés avecprécaution puisque, selon leurs <strong>de</strong>rniers échanges, les<strong>de</strong>ux boards IAS et FAS semblent être dans une impasseliée à un désaccord important sur le futur contenu du Re-Exposure Draft (RED), notamment sur les définitions et letraitement comptable. L’IASB est favorable à un traitementunique <strong>de</strong>s leases chez le preneur. <strong>Le</strong> FASB est quant àlui favorable à l’existence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux traitements comptablesdistincts : un pour le « finance lease » (crédit-bail) et unpour l’« operating lease » (location opérationnelle). Auniveau européen, l’EFRAG a clairement pris position enfaveur d’un double traitement.Cette situation, alors même qu’avait été réaffirmée lavolonté d’aboutir à une norme conjointe entre IASB etFASB, pourrait entraîner un retard supplémentaire dansl’avancement, voire l’adoption, <strong>de</strong> la nouvelle norme.L’ASF reste attentive à ce sujet majeur tant pour l’activité<strong>de</strong> ses adhérents concernés que pour le financement <strong>de</strong>l’économie européenne. Chaque année en effet, sur lemarché européen du crédit-bail, marché européen quioccupe le premier rang au niveau mondial, environ 250milliards d’euros <strong>de</strong> nouveaux concours sont octroyés auxentreprises, notamment aux PME.L’ASF reste mobilisée et continue <strong>de</strong> participer auxrencontres <strong>de</strong> Place, notamment celles organisées par leMe<strong>de</strong>f ou l’ANC. Elle reste également très présente dansles échanges qui se tiennent à <strong>Le</strong>aseurope.TVA et subventionsL’instruction <strong>de</strong> la DGFiP du 29 septembre 2010 (publiéeau BOI du 3 novembre 2010) qui commente l’arrêt duConseil d’Etat du 27 janvier 2010, porte notamment sur lechamp d’application <strong>de</strong> la TVA en matière <strong>de</strong> subventionset plus particulièrement sur les subventions complément <strong>de</strong>prix (versus subvention <strong>de</strong> fonctionnement ou subventiond’équipement).Dans le cadre <strong>de</strong> l’arrêt du Conseil d’Etat, il s’agissait <strong>de</strong>subventions octroyées par <strong>de</strong>s collectivités locales afin <strong>de</strong>favoriser l’implantation d’une entreprise. Cette <strong>de</strong>rnièresous-louait le bâtiment auprès d’une SARL qui elle-mêmeavait pris le bâtiment en crédit-bail auprès d’une Sicomi.La question posée est bien celle <strong>de</strong> la qualification d’unesubvention : fonctionnement, investissement ou complément<strong>de</strong> prix. En l’espèce, il s’agit <strong>de</strong> la déqualification d’unesubvention d’investissement (non soumise à TVA), verséeau bailleur et répercutée au bénéficiaire final via uneréduction du loyer puis du sous-loyer, en subvention <strong>de</strong>complément <strong>de</strong> prix (soumise à TVA).L’ASF a saisi la DLF pour se faire confirmer que l’arrêt duConseil d’Etat, traduit dans l’instruction fiscale, est bien unarrêt d’espèce qui ne remet pas en cause ni les montagesactuels et classiques <strong>de</strong> financements en crédit-bailRapport ASF – juin 2012 68

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