Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...
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tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />
Chapitre 4 : Li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre structure cristallographique et propriétés électriques<br />
formation <strong>de</strong> l’interface très rugueuse qui doit requérir plus d’énergie que la formation d’une<br />
interface plus lisse et consomme ainsi l’énergie dédiée <strong>à</strong> la cristallisation.<br />
1.4. Discussion – Conclusion<br />
Nous avons t<strong>en</strong>té d’expliquer les courbes <strong>de</strong> constante diélectrique <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> la<br />
température <strong>de</strong> recuit. Pour cela nous avons sondé la structure cristallographique et la<br />
microstructure du STO grâce <strong>à</strong> <strong>de</strong>s analyses EXAFS et <strong>de</strong> réflectométrie X. Nous nous<br />
sommes intéressés <strong>en</strong> particulier <strong>à</strong> leur évolution selon la température <strong>de</strong> dépôt du STO.<br />
En ce qui concerne les échantillons amorphes, les dépôts réalisés <strong>à</strong> température ambiante<br />
sembl<strong>en</strong>t plus proches <strong>de</strong> la structure cristalline que les dépôts réalisés <strong>à</strong> 150°C :<br />
• Les analyses EXAFS ont montré que l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du Sr dans l’amorphe déposé <strong>à</strong><br />
température ambiante est légèrem<strong>en</strong>t plus proche du cristal que dans l’amorphe déposé<br />
<strong>à</strong> 150°C même si les amorphes rest<strong>en</strong>t éloignés <strong>de</strong> la structure pérovskite,<br />
• La réflectométrie X a égalem<strong>en</strong>t montré que l’amorphe déposé <strong>à</strong> température ambiante<br />
est plus <strong>de</strong>nse que l’amorphe déposé <strong>à</strong> 150°C.<br />
Ces analyses sembl<strong>en</strong>t démontrer une plus gran<strong>de</strong> porosité dans le STO amorphe déposé <strong>à</strong><br />
150°C. Sa cristallisation est peut-être inhibée par cette plus gran<strong>de</strong> porosité, ce qui pourrait<br />
expliquer le décalage <strong>de</strong> la transition faible/forte constante diélectrique vers <strong>de</strong>s températures<br />
plus élevées. Le comblem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la porosité <strong>de</strong>man<strong>de</strong> peut-être plus d’énergie, comme le<br />
passage <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t amorphe <strong>à</strong> la structure cristalline dans le cas du STO déposé <strong>à</strong><br />
150°C.<br />
D’autant plus qu’après recuit <strong>de</strong> cristallisation, les échantillons sont très similaires. Ils<br />
prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la même <strong>de</strong>nsité ainsi que le même <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du Sr qui correspond aux<br />
données théoriques concernant la structure du STO cristallin.<br />
On ne peut donc pas expliquer la différ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> constante diélectrique selon la température <strong>de</strong><br />
dépôt par <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité ou <strong>de</strong> structure.<br />
Par contre, la réflectométrie nous indique qu’avant cristallisation, tous les échantillons<br />
prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les mêmes rugosités d’interfaces Pt/STO alors qu’après recuit, l’échantillon déposé<br />
<strong>à</strong> 150°C prés<strong>en</strong>te une rugosité bi<strong>en</strong> plus élevée, comparable d’ailleurs, non pas <strong>à</strong> une simple<br />
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