13.12.2012 Views

Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...

Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...

Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />

Chapitre 5 : Influ<strong>en</strong>ce du procédé d’élaboration <strong>de</strong>s <strong>capacités</strong> sur leurs performances<br />

3.3.4. Discussion<br />

Lors <strong>de</strong> son élaboration la plaque P17 a été recuite <strong>à</strong> 115°C p<strong>en</strong>dant <strong>de</strong>ux minutes ; ce recuit<br />

est interv<strong>en</strong>u avant la phase <strong>de</strong> cristallisation du STO. L’usinage ionique qu’a subi la plaque<br />

P19 avant le recuit <strong>de</strong> cristallisation est égalem<strong>en</strong>t une source <strong>de</strong> chaleur. La plaque P18,<br />

quant <strong>à</strong> elle, n’a subi aucune étape réalisée <strong>à</strong> haute température avant la cristallisation du<br />

STO. La croissance <strong>de</strong>s grains est peut-être bloquée par ces étapes lors <strong>de</strong>squelles les plaques<br />

sont chauffées <strong>à</strong> une température moins élevée que celle du recuit nécessaire <strong>à</strong> la<br />

cristallisation du STO.<br />

Cette théorie est égalem<strong>en</strong>t sout<strong>en</strong>ue par le fait que lorsque le STO est déposé <strong>à</strong> 150°C, même<br />

si les <strong>capacités</strong> sont élaborées avec la technologie « 100 mm », elles ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong><br />

fortes valeurs <strong>de</strong> constante diélectrique. Dans ce cas-l<strong>à</strong>, l’étape réalisée <strong>à</strong> une température<br />

inférieure <strong>à</strong> la température <strong>de</strong> cristallisation est le dépôt même du diélectrique.<br />

La Figure 5-23 regroupe les valeurs <strong>de</strong> constante diélectrique calculées lors d’une étu<strong>de</strong> au<br />

cours <strong>de</strong> laquelle nous avons fait varier les conditions <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> l’électro<strong>de</strong> inférieure <strong>de</strong> Pt<br />

et du STO. On observe que la plaque P28 pour laquelle le STO a été déposé <strong>à</strong> 150°C, prés<strong>en</strong>te<br />

une constante diélectrique égale <strong>à</strong> 132 alors que la plaque P26 qui a subi exactem<strong>en</strong>t le même<br />

procédé d’élaboration (technologie « 100 mm »), <strong>à</strong> l’exception <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> dépôt du<br />

STO (T = 25°C), prés<strong>en</strong>te une constante diélectrique bi<strong>en</strong> plus élevée, égale <strong>à</strong> 350.<br />

Comme pour les plaques P17 <strong>à</strong> P19, la taille <strong>de</strong>s cristallites a été calculée pour ces <strong>de</strong>ux<br />

plaques <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> la largeur <strong>à</strong> mi-hauteur du pic 110 du STO. On obti<strong>en</strong>t une taille <strong>de</strong><br />

38,7 nm pour la plaque P28 et 72,0 nm pour la plaque P26. L<strong>à</strong> <strong>en</strong>core, la taille <strong>de</strong>s cristallites<br />

obt<strong>en</strong>ue <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> ces mesures, <strong>en</strong> négligeant les contraintes internes, montre une corrélation<br />

très forte avec la constante diélectrique.<br />

L’introduction d’une étape <strong>en</strong> température avant la cristallisation du STO doit jouer sur le<br />

rapport <strong>en</strong>tre la vitesse <strong>de</strong> nucléation et la vitesse <strong>de</strong> croissance.<br />

207

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!