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Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...

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tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />

Chapitre 6 : Capacités MIM STO/BTO<br />

Où fM est la fraction volumique <strong>de</strong> la phase M et fC, celle <strong>de</strong> la phase C. Au vu <strong>de</strong>s profils <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>nsité on peut considérer que fC est égal <strong>à</strong> 30%.<br />

On peut alors calculer εM <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> l’équation 6-2, connaissant les fractions volumiques fC et<br />

fM et les constantes diélectriques εT et εC. On obti<strong>en</strong>t εM ≈ 190.<br />

Ainsi, <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> cavité, on aurait pu obt<strong>en</strong>ir un multicouche (STO/BTO)2 prés<strong>en</strong>tant une<br />

constante diélectrique (εr = 190) supérieure <strong>à</strong> celles <strong>de</strong> STO (εr = 125) et <strong>de</strong> BTO (εr = 120).<br />

Des analyses MET haute résolution ont égalem<strong>en</strong>t permis <strong>de</strong> mesurer les distances <strong>en</strong>tre plans<br />

atomiques dans le STO et le BTO. Quelle que soit la périodicité <strong>de</strong>s empilem<strong>en</strong>ts, ces<br />

distances sont <strong>de</strong> 2,75 ± 0,01 Å dans le STO et 2,85 ± 0,01 Å dans le BTO, il ne semble donc<br />

pas y avoir d’évolution <strong>de</strong> la déformation dans le BTO lorsque la périodicité diminue pouvant<br />

expliquer l’augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la constante diélectrique dans le multicouche composé <strong>de</strong> cinq<br />

bi<strong>couches</strong>. Les épaisseurs <strong>de</strong> chaque couche sont peut-être <strong>en</strong>core trop gran<strong>de</strong>s (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />

20 nm dans (STO/BTO)5) pour observer ce phénomène et les cavités prés<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> grand<br />

nombre permett<strong>en</strong>t peut-être <strong>de</strong> relaxer les contraintes dans les <strong>couches</strong>.<br />

4.3.2. Interfaces<br />

Nous avons vu sur les échantillons amorphes que le STO <strong>à</strong> l’interface STO/Pt semblait moins<br />

<strong>de</strong>nse que dans le reste <strong>de</strong>s <strong>couches</strong>. On retrouve le même phénomène dans le cas <strong>de</strong>s<br />

échantillons cristallisés comme le montre la Figure 6-22.<br />

Cavités<br />

Figure 6-22 : Observation MET <strong>en</strong> champ clair d’un empilem<strong>en</strong>t (STO/BTO)/Pt.<br />

STO<br />

Pt<br />

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