DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona

336 Dokumenta. — V.
Lticchcsiui. «Non, ce n'est pas cela. Le roi avait changé
de sentiments, forcé par l'oppression dans laquelle il était tenu
par la Russie, oppression qui avait toujours pressé son coeur >.
L'ami. «Prenez garde, car Sa Majesté me paraît sujette
à des attaques de pareilles pressions, et l'anecdote de Sulkowski
est très-vraie, comme vous le savez».
Następnie mówił on, źe w Wiedniu konferencye księcia
Golicyna o Polsce, nie idą tak jakby Rosya chciała, że król
pruski przynagla go do pozostania rok tutaj, bo sprawy polskie
jeszcze tak prędko się nie skończą: «Que le roi de Prusse
s'amusait beaucoup avec Maruzzi, et lui faisait sentir qu'il avait
son bon sens. Pour l'intelligence de ceci il faut savoir l'anecdote.
Le marquis Maruzzi étant à Varsovie à l'assemblée du
vice-chancelier Chreptowicz, quand on a reçu de Berlin, par
une lettre de Maisonneuve, la fausse nouvelle que le roi de
Prusse est tombé malade, a dit qu'il ne croit pas aisément
aux nouvelles, et qu'il aime à aller à la source, et s'étant approché
du marquis Lucchesini, lui demanda tout rondement :
Est-il vrai, monsieur, que votre roi est devenu fou? Lucchesini
devenu furieux, le nia, et apparemment en a écrit à Berlin.
Cette saillie a fait beaucoup rire à Varsovie».
Zona Stanisława Potockiego pojechała do Berlina radzić
się lekarzy, lecz źe tu o jéj chorobie mało wiedzą, wnoszą,
źe powodem do téj podróży są jakieś polityczne intrygi.
sj marca fj kwietnia).
Książe Adam Czartoryski przyjechał z niczem. Wczoraj
z tego powodu odbyła się następująca ciekawa rozmowa między
Piatolim, Mostowskim (który razem z księciem był do
Drezna wysłany) i innymi ich przyjaciółmi:
Mostowski. «On a bien crié ici contre nous, mais si l'on
savait les difficultés que nous avons essuyées, et notre adresse
à les parer ou à les résoudre, on nous en saurait plus gré.
On doit cependant faire attention que lorsque nous sommes
» partis pour Dresde, les circonstances avaient déjà bien changé.
Dziennik Bułhakowa. 337
C'était l'Électeur lui-même qui avait pressé les Polonais de
faire la révolution du 2 mai. I! se plaignait alors des lenteurs.
Tout était déjà arrangé et convenu avec lui; c'était lui qui les
avait engagés à mettre en avant l'Infante, pour ne pas porter
ombrage; la constitution lui était connue. 1 ) Enfin tout devait
faire présumer dans ce temps-là une prompte détermination
et acceptation formelle de la part de l'Electeur. Il ne pouvait
pas craindre alors la Russie, qui était en guerre avec les Turcs.
Si maintenant l'Électeur hésite, s'il fait des conditions, s'il
cherche à temporiser, c'est que la politique perfide de la cour
de Saint-James s'est jouée de tous les cabinets et de la bonne
foi de toutes les puissances. Quand l'Électeur pressait les Polonais,
il comptait que la flotte anglaise entrerait dans la Baltique,
que les Russes, aux prises de tous les côtés, ne pourraient
élever la voix, et que les liaisons politiques et commerciales
de l'Angleterre avec la Prusse rendraient cette dernière
puissance nécessairement amie des changements à faire dans
le gouvernement et l'administration de la Pologne. Aujourd'hui,
que tout est détruit, il a fallu s'arrêter, et les Polonais ne
doivent pas en''savoir mauvais gré qu'à l'Angleterre».
Piatoli. «Cependant si l'Électeur mettait encore des lenteurs,
il nous perdrait à jamais. Nous allons travailler pour
lui. Nous allons donner à la royauté la plus grande force; si
nous hésitons de porter ce dernier coup, nous ne serons plus
rien. Il faut à la Pologne un demi-siècle de despotisme pour
qu'elle puisse compter parmi les nations. Ce doit être aussi
l'intérêt du roi de Prusse et celui de l'Autriche: 1) parce que
ces deux puissances s'acquerront un allié puissant; 2) parce
que la Pologne ainsi constituée, les sépare à jamais de la
Russie, dont les démarches depuis un siècle pèsent sur
l'Europe; 3) parce que depuis la révolution française, un gou-
') Te słowa Mostowskiego są ważne; odpierają one zarzut czyniony
przez niemieckich historyków naczelnikom Sejmu czteroletniego, że bez wiedzy
elektora powołali rodzinę jego do tronu i ogłosili konstytucyą.
Ks. Waleryan Kalinka T. II. 22