DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona

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mon propre mouvement, du soin de faire retirer une grande
partie de mes troupes de la Pologne, aussitôt que leur présence,
nécessitée jusqu'ici pour la sûreté du pays, cessera de
l'être au moyen des arrangements que j'ai chargé mon ambassadeur
de concerter dans le plus court délai avec la Diète
actuellement assemblée. Votre Majesté peut se reposer avec
une entière confiance sur la sincérité des dispositions que je
viens de lui manifester à l'égard de sa nation, ainsi que sur
celle des assurances que je lui renouvelle des sentiments dans
lesquels je suis, etc.
KRÓL DO KATARZYNY II.
(Zapowiada przyjazd Tyszkiewicza jako posła nadzwyczajnego do Petersburga, i
Varsovie, 2Ç janvier IJÇ4-
Madame ma Soeur.
Le malheur des vous avoir déplu ayant fait le sujet de
ma plus profonde affliction, rien n'a pu être plus consolant
pour moi que l'avis qui m'est donné par M. le général en
chef baron Igelstrom, de ce que Votre Majesté Impériale
daigne nous rendre sa haute bienveillance. Je m'empresse de
vous en porter les remercîments les plus sincères et les plus
énergiques ; car ils sont dictés par mon coeur, qui les adresse,
non pas seulement à la puissance dont le sort de la Pologne
dépend, mais à la personne de cette auguste Souveraine dont
les bontés sont et seront toujours sans prix pour moi.
Vous voir, Madame, contente de moi et de ma nation,
fait l'objet de tous mes soins, ainsi que de tous mes voeux.
Le bien-être de ma patrie m'en fait un devoir, et le sentiment
m'en fait un plaisir.
Puisque Votre Majesté veut bien agréer l'ambassade du
grand maréchal de Lithuanie Tyszkiewicz, il aura l'honneur de
Korespondencya króla z Katarzyną II 89
° u s réitérer, de la manière la plus solennelle, l'assurance de
° ut ce dont le traité d'alliance dernièrement signé à Grodno
v oiis rendait déjà certaine.
Rien n'est plus vrai que les expressions dans lesquelles
Je me dis, etc.
KRÓL DO KATARZYNY II.
rz ypomina zapewnienia przyjaźni ; uprzedza gniew imperatorowéj z powodu
powstania w krakowskiem.)
Varsovie, 6 avril ijg4-
Madame ma Socur.
Veuillez recevoir mes remercîments les plus sincères pour
tout ce qu'il a plu à Votre Majesté Impériale de me dire dans
v otre lettre du 27 février.
Vous me rendez certain du retour parfait et constant de
v otre amitié. La pureté de mes sentiments et la suite uni-
'°rrne de ma conduite font et feront mes titres à cet égard.
Il m'eût été sans doute bien agréable que mon parent
e t ami le maréchal Tyszkiewicz eût pu être l'interprète et le
te rnoin de mes sentiments auprès de Votre Majesté, mais je
reconnais une nouvelle preuve de votre bonté dans le motif
même qui vous porte, Madame, à condescendre à la considération
de l'état si fâcheux dans lequel se trouvent actuellement
ie s finances de la République de Pologne, et dont je ressens
moi-même les effets de la manière la plus gênante. Mais dans
' a circonstance du moment dont Votre Majesté est certainement
instruite, l'état de ma patrie et son avenir m'occupent
av ant tout. Puissiez-vous ne point imputer à toute la nation
' e s erreurs de quelques individus, et puissent ces erreurs ne
Point autoriser auprès de vous aucun projet qui tende à la
diminution ultérieure de l'étendue de la Pologne. Votre puissance,
égale à votre grandeur d'âme, est le seul bouclier
auquel nous ayons confiance. Agréez, etc.