DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona

94 Dokumenta. — II.
à ma connaissance. Je n'ai pas manqué de prendre l'une et
l'autre en une juste considération, et j'ai fait suspendre jusqu'à
nouvel ordre la vente -des biens qui appartiennent aux personnes
auxquelles Votre Majesté s'intéresse.
Le moment que je lui ai annoncé et qui doit régler son
sort, n'est pas éloigné ; c'est celui où le destin de ses proches
sera également décidé. Je me réserve à cette époque de concilier,
autant qu'il sera possible, leurs avantages et leur bienêtre
avec les mesures générales que l'intérêt de mon Etat me
prescrira, et je me flatte qu'en attendant Votre Majesté trouvera
dans cette perspective des motifs suffisants pour calmer
sa sollicitude et pour la convaincre des sentiments dans lesquels
je suis, etc., etc.
KATARZYNA II DO STANISŁAWA AUGUSTA l ).
(Bierze majątek królewski pod swoją opiekę. — Na przypadek wyjazdu króla
za granicę, wzbrania pobytu w Austryi i Szwajcaryi ; doradza Rzym.)
21 décembre fv. s.J IJ95-
Monsieur mon Frère.
J'ai reçu les deux lettres qu'il a plu à Votre Majesté de
m'écrire le 25 et le 26 novembre dernier. Je sais apprécier et
saurai reconnaître en tous les temps les sentiments de confiance
et de résignation qu'elle m'y exprime, persuadée comme
je suis, d'après les assurances qu'elle m'a données, qu'ils feront
à jamais la règle de sa conduite à mon égard.
') Jest to odpowiedź na list, w którym król prawdopodobie o swojej
abdykacyi donosi, dokonanej 25 listopada. Stanisław August nie chciał jéj
podpisać, uległ dopiero po oświadczeniu Repnina, że pod tym tylko warunkiem
długi jego będą zapłacone i zabezpieczony los jego pobliźszych i krewnych.
Ciągle, jedna i taż sama przyczyna wymuszała na nim wstrętne mu i poniżające
decyzye !. . . (Komarzewski, Coup d'oeil, s. 264.)
Korespondencya króla z Katarzyną II. 95
D'après ces dispositions, Votre Majesté ne doit pas douter
^ue je ne prenne en une juste considération les divers objets
er >fermés dans les deux mémoires qu'elle a fait joindre dans
Ses lettres, et que je ne mette le plus grand intérêt à les faire
décider dans les arrangements ultérieurs avec les cours coinpressées
au gré des voeux et des désirs de Votre Majesté.
En attendant, je ne crois pas devoir tarder à pourvoir
a 'a sûreté des articles les plus sujets à la distraction, comme
es meubles et autres effets de prix que Votre Majesté conserve
dans les différentes habitations qui lui ont appartenu et
^ont la propriété ne saurait lui être contestée, n'ayant rien de
c °rnmun avec l'acte d'abdication, qui n'a de rapport qu'à ses
droits à la couronne. Je charge le prince Repnin de se concerter
avec Votre Majesté sur les mesures les plus propres
a remplir ce but, l'autorisant à établir dans toutes les habita-
"ons des gardes russes sous l'inspection d'officiers vigilants et
mtègres, et de les y laisser pendant le terme d'un an, qu'elle
Fernande à i'instar de ce qui s'est pratiqué en faveur de la
Maison de Saxe, lorsque Votre Majesté lui a succédé sur le
trône de Pologne. Je ne veux pas non plus différer à lui
donner l'avis qu'elle me demande sur ce qui regarde sa pers
°nne, et je le lui dirai avec cette franchise qui lui doit servir
^e nouvelle preuve de sincérité de mon désir de lui procurer
Un e existence douce, heureuse et tranquille. Si les eaux de
lise ou autres qui se trouvent en Italie ne peuvent suppléer
a celles de Carlsbad et de Baden que ses médecins lui concilient,
je ne trouve aucun inconvénient à ce que Votre Majesté
y aille; au contraire j'approuverai ce voyage, surtout s'il
e st indispensablement nécessaire à sa santé. Mais je ne pense
Pas de même de son idée de s'établir en Autriche ou en Em-
P're, préférant par plusieurs considérations essentielles et dont
'a plupart se rapportent à son propre bonheur, à l'un ou
a l'autre séjour celui de l'Italie, et principalement de Rome,
c omme le plus convenable à sa position politique, à son goût
c onnu pour les arts et à son repos.