DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona

90 Dokumenta. — II.
KRÓL DO BARONA D'AUCH
REZYDENTA ROSYJSKIEGO W WARSZAWIE.
(Daje posłuchanie jenerałowi Suworow.)
Ce g novembre 1794.
Puisque vous avez demandé au comte Potocki à quelle
heure je comptais recevoir M. le général de Souvoroff, je dois
vous dire que j'ai prié M. le général de Potemkin de dire
à M. de Souvoroff que je l'attends demain à onze heures du
matin J ). J'espère, comme je le désire infiniment, que d'ici à ce
moment-là, vous voudrez bien vous employer de votre mieux,
à l'effet d'obtenir un armistice et suspension d'armes pour
notre armée, afin d'amener une paix parfaite.
KRÓL DO KATARZYNY II 2 ).
(Odda;e Polskę przez trzy armie zajętą pod opiekę imperatorowéj, żąda jej
względów dla kraju spustoszonego.)
Varsovie, 21 novembre 1794.
Madame ma Soeur.
Le sort de la Pologne est entre vos mains; votre puissance
et votre sagesse en décideront. Quel que soit celui que vous
destinez à me remplacer, il ne m'est pas permis, tant que je
') Suworow wszedł do Warszawy dniem wprzódy a w pięć dni po rzezi
pragskićj.
2 ) List ten jak i odpowiedź imperatorowéj znajdują się w zbiorze dAngeberga
(Recueil des traités, conventions, etc. Paris, 1862, s. 394). Odpowiedź
Katarzyny w zbiorze tym nosi datę 2 grudnia, bez objaśnienia, że to jest data
nowego kalendarza ; przytem są w niej zmiany, które pozwalają się domyślać
jakby poprawy, pod względem redakcyi, pierwotnego tekstu. Innej zresztą cechy
te zmiany nie mają. List króla, którego w naszym zbiorze nie mieliśmy, przedrukowany
według tekstu dAngeberga.
Korespondencya króla z Katarzyną II. 91
P u; s parler, de négliger mes devoirs envers ma nation, en invoquant
pour elle la générosité de Votre Majesté Impériale.
Le militaire polonais est détruit. Cependant la nation
existe encore ; mais elle cessera bientôt d'exister aussi, si vos
ordres et votre grandeur d'âme ne viennent à son secours. Le
tumulte des armes a empêché les semailles dans une grande
Partie du pays. Le labourage est devenu impossible partout
°u le bétail a été enlevé. Les paysans, dont les granges sont
V1 des, dont les cabanes sont brûlées ou rendues inhabitables,
0r it fui par milliers en terre étrangère. Beaucoup de seigneurs
terriens en ont fait de même pour les mêmes raisons. La Pologne
commence déjà à ressembler à un désert. La famine est
Presque immanquable pour l'année prochaine, surtout si d'autres
Voisins continuent d'enlever nos habitants, notre bétail et d'occu-
Per notre territoire.
Il parait réservé à celle dont les armes seules ont tout
soumis, de prescrire des bornes à tout autre lorsqu'elle aura
Prononcé l'usage qu'elle-même voudra faire de ses victoires.
Je ne présume pas de le prévoir; mais je crois certain que ce
qui vous sera véritablement glorieux, ce qui rendra trois millions
d'hommes le moins malheureux, aura toujours le plus
de droit à vos déterminations.
Puissiez-vous, Madame, agréer ce que votre grand caractère
me donne la confiance de vous représenter. Puissiez-vous
agréer, en même temps, l'expression des sentiments dans lesquels
je sui, etc.
KATARZYNA II DO KRÓLA.
(Ostatnie wypadki w Polsce były skutkiem zasad przewrotnych panujących we
Francyi. — Zada, aby król stolicę opuścił.)
Ce 21 novembre (v. s.J 1794, à Saint-Pétersbourg.
Monsieur mon Frère.
Le sort de la Pologne, dont Votre Majesté me fait le
tableau dans sa lettre du 21 novembre (n. s.), est une suite