DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona
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74 Dokumenta. — I[.<br />
KSTĄŻE PRYMAS PONIATOWSKI DO BUŁHAKOWA<br />
MINISTRA ROSSYJSKIEGO W WARSZAWIE.<br />
(Zawiadamia o swoim wyjeździe.)<br />
Ce 22 mai I*fç2.<br />
Monsieur.<br />
Voici la réponse à la lettre que j'ai eu l'honneur de recevoir<br />
de vos mains. Je prie Votre Excellence de la faire parvenir<br />
entre celles de Sa Majesté Impériale ; permettez que je<br />
profite de cette occasion pour prendre congé de Votre Excellence,<br />
ma santé qui s'altère tous les jours davantage ne me<br />
laissant guère le désir ni l'espérance de figurer encore sur ce<br />
triste théâtre. J'ai l'honneur d'être, avec la considération qui<br />
vous est due, etc.<br />
KRÓL DO KATARZYNY II 1 )-<br />
(Prosi o zawieszenie broni i proponuje koronę polską dla Wks. Konstantego.)<br />
Madame ma Soeur.<br />
Varsovie, le 22 juin fn. st.J iyç2.<br />
Je n'emploierai ni détour ni longueur; elles ne conviennent<br />
ni à mon caractère ni à ma situation. Je veux m'expliquer<br />
avec franchise, car c'est à vous que j'écris. Daignez me lire<br />
avec bonté et sans préoccupation. Daignez vous souvenir de<br />
ce que je vous ai remis par écrit sur votre galère à Kaniów.<br />
>) List ten jak i odpowiedź imperatorowéj, którą poniżej umieszczamy,<br />
ogłoszone były w dziele Ferranda (III 230-234; a według niego przedrukowane<br />
przez Smitta (Stntitrow wid Polens Utitełgang, t. IL, s. 460 et seqq.) Powtarzając<br />
je w zbiorze niniejszym, trzymaliśmy się kopij zrobionych dawniej, według<br />
oryginału. Różnica jaka zachodzi w obu textach jest mało ważna i zaledwo<br />
formy gramatycznej dotyczy.<br />
Korespondencya króla z Katarzyną II. 75<br />
S' mes efforts pour la réussite de ce plan-là n'eurent point<br />
d effet, Votre Majesté Impériale sait trop bien que ce n'est pas<br />
en moi qu'en a été la faute. Toute discussion sur ce qui en<br />
suivit serait superflue ici et ne remédierait à rien. Je passe donc<br />
u abord au moment présent et je parlerai clair.<br />
Il vous importe, Madame, d'influer en Pologne et de<br />
Pouvoir y faire passer vos troupes sans embarras, toutes les<br />
'°is que vous voudrez vous occuper ou des Turcs ou de<br />
l'Europe.<br />
Il nous importe d'être à l'abri de révolutions continuelles<br />
dont chaque interrègne doit nécessairement devenir la cause,<br />
en y faisant intervenir tous les voisins, en nous armant nousmêmes<br />
les uns contre les autres. Il nous faut de plus un gouvernement<br />
intérieur mieux réglé que ci-devant. Or voici le<br />
moment et le moyen de concilier tout cela. Donnez-nous pour<br />
successeur à moi votre petit-fils, le prince Constantin, qu'une<br />
alliance perpétuelle unisse les deux pays, qu'un traité de commerce<br />
réciproquement utile y soit joint. Je n'ai pas besoin de<br />
dire que toutes les circonstances sont telles, que jamais l'exécution<br />
de ce plan n'a pu être plus facile; car ce n'est pas à<br />
Votre Majesté qu'il faut donner les conseils ni suggérer des vues.<br />
Mais il faut que je vous adresse mes prières les plus ardentes<br />
pour que vous daigniez m'écouter et entrer dans ma<br />
situation. La Diète m'a accordé le pouvoir de faire un armistice,<br />
mais non pas la paix finale sans elle. Je commence donc<br />
Par vous demander, par vous prier, par vous conjurer de nous<br />
accorder un armistice au plus tôt. Et j'ose vous répondre du<br />
reste, pourvu que vous m'en laissiez le temps et les moyens.<br />
H se fait actuellement ici un grand changement dans les esprits,<br />
à tel point que vous pouvez être certaine de voir, pour tout<br />
ce que je viens de vous proposer, un enthousiasme peut-être<br />
plus grand qu'il n'y en a eu pour tout ce qui a été opéré à<br />
cette Diète ; et vous en apercevrez sans doute facilement la<br />
cause. Mais je ne dois pas vous cacher que si vous exigez à la