DZIEŁA - Cyfrowa Biblioteka Narodowa Polona

346 Dokumenta. — V.
i\l2 kwietnia.
Konferencye odbywają się nie co dzień ale co godzina.
Wczoraj król obiadował u Stanisława Potockiego, i do wieczora
tam obradował przy zamkniętych drzwiach. Mowa była
o wykonaniu zamierzonego planu zaraz po otwarciu Sejmu.
Między innemi mówiono i o wysłaniu posła do Petersburga,
lecz w téj materyi nic nie postanowiono.
Rozpuszczono wieść, jakobym ja otrzymał rozkaz podania
tu noty, odnoszącej się do odpowiedzi danej przez Dwór
rosyjski Gabinetowi wiedeńskiemu, i mającej na celu przeszkodzić
wykonaniu planów ułożonych na dzień 3 maja. Lucchesini
odezwał się : » L'orage gronde de loin, le ciel s'obscurcit
du côté du Boristhène, la tempête approche, et nous verrons
la sérénité du 3 mai troublée sans ressource. «
Chwali się on, iź kupił dobry i znaczny majątek w księstwie
Modeńskiem ; że król będąc z jego usług l ) zadowolnionym,
darował mu niedawno 12.000 czerwonych złotych. Mówiąc
o zamiarze ożenienia księcia Józefa Poniatowskiego z córką
księcia Adama Czartoryskiego, dodał: » Tantôt on nous adore
ici, tantôt on nous déteste. On veut donner un mémoire à la
Diète contre la Prusse, prétendant que nous gênons le commerce
de la Pologne. Ils font courir des faux bruits pour cacher
leurs vues. Tantôt ils disent que nous voulons avoir la
grande Pologne, tantôt la Samogitie. Le roi mon maître ne
veut rien d'eux, que de conserver ses droits et ses traités.»
O księciu Sapieże, z którym teraz w wielkiej jest przyjaźni,
powiedział on: » C'est un homme sur lequel on ne peut
jamais compter.« O tern pisał p. Essenowi jeden z jego przyjaciół
(!).
Mostowski, który był w Dreźnie z księciem Adamem,
mówiąc o napotykanych przez nich trudnościach, dodał: »I1
n'y a pas d'apparence que l'Electeur se décide à accepter,
') Jewo poiviedieniem.
Dziennik Bułhakowa, 347
Pas même qu'il entre en négociation pour les pacta convcnta.
Aussi, pour que nous ne devenions pas la victime de ses craintes,
cherchons à prévenir le coup. Les lenteurs nous ont fait beaucoup
de mal et finiront par nous perdre si nous y donnions
encore.
On ajuste ici les flûtes pour faire accroire à la nation
des vues destructives de la part de la Russie contre la constitution
et des mesures hostiles à effectuer dans peu pour
les exécuter ; par conséquent l'urgence d'un prompt armement
défensif. Le roi montre des lettres sur les desseins de la
Russie, qui disent, outre cela, qu'une résistance bien soutenue
de la part de la Pologne, des mesures bien visibles, bien prononcées
par une insurrection générale de la noblesse, des municipalités
et des paysans affranchis, arrêteraient infailliblement
un éclat réel par des hostilités de la cour de Pétersbourg,
qu'on parviendrait à fléchir à la fin par une négociation armée.»
Wszyscy oni starają się o pomnożenie władzy królewskiej
; marszałek Potocki mówił : » Il est bien étrange que les
souverains veuillent attaquer notre constitution, qui tend à affermir
l'autorité royale, tandis qu'ils laissent tranquille la France,
qui n'a d'autre but que de la renverser. «
Gdy panu Descorches zakomunikowano wiadomość, iż
w Stambule negocyuje się przymierze między Porta i Rosyą,
powiedział: »La Russie profite des fautes de notre cabinet et
de celui de Londres ; d'ailleurs je crois aux tentatives de la
Russie relativement à cette alliance avec les Turcs, mais non
pas à la possibilité qu'elle puisse produire son effet, et je suis
bien tranquille à cet égard.»
Lucchesini met cette nouvelle au rang de mensonges que
l'on débite ici. »Elle est sortie, dit-il, des mêmes têtes creuses
qui ont imaginé que nous voulions la Samogitie. Il faut du
repos et de la tranquillité parmi les souverains, car les démocrates
gagnent de jour en jour, et il est dangereux de vouloir faire la
guerre aux autres, lorsqu'on a des indices de révolte chez soi.
Aujourd'hui aucun souverain n'est sûr de son sort. Je vous dis