Vierteljahrschrift für Sozial- und Wirtschaftsgeschichte - booksnow ...

260 P- Massond'ordonnance , d'edits, de declarations, de lettres patentes, dereglements ou d'arrets du conseil. Reorganise en 1716 et eii 1718il fut remplace en 1722 par le Bureau du commerce quisubsista jusqu'ä la Revolution. C'etait uue assemblee compositedont les membres avaieut une influence et un role tres-differents.II fallait distinguer les commissaires, en nombre variable, quiseuls eurent toujours voix deliberative au Bureau. A cote d'euxles quatre intendants du commerce, pris parmi les maitres desrequetes, crees en 1724, furent les membres les plus agissantsdu Bureau etlern* competence leur valut souvent voix deliberative.Ils avaient chacun un certain nombre de provinces dans leurdepartement. L'un d'eux comprenait le Roussillon, le Languedoc,la Provence, joints ä la generalite de Paris. Les deux Montaranqui s'y succederent, Fun de 1744 a 1782, l'autre associe h sonpere depuis 1758 et demeure en charge jusqu'en 1787 jouirentd'une legitime influence. Les reunions assez nombreuses duBureau etaient presidees et dirigees par un des commissairesqui avait en outre des attributions particulieres, A cote ducontroleur general et du secretaire d'etat de la marine le presidentdu Bureau fut une sorte de directeur general du commerce.Fagon, fils du premier medecin de Louis XIV, presida le Bureaude 1726 ä 1744. Quand il mourut la Direction du commercefut separee de la presidence du Bureau dont les titulaires furentreduits ä un role secoudaire. Le premier des nouveaux directeurs,Rouille de Jouy,futur secretaire d'etat de la marine et des aifairesetrangereS; remplit ses fonctions saus grand eclat de 1744 ä 1749.II en fut autrement des deux Trudaine qui se signalerent ä lafois par leur activite, leur intelligence et leur caractere. Lacorrespondance et tous les documents attestent quelle influenceconsiderable ,parfois preponderante , les Trudaine exercerentpendant trente ans sur les affaires du Levant.Les principales villes du royaume avaient garde le droit,que leur avait accorde Chamillart en 1701, d'envoyer a Parisun delegue charge de defendre leurs interets aupres du Bureau.Celui-ci ne manquait jamais de prendre l'avis de ces deleguesde villes qui avaient une influence tres grande sur l'expeditiondes affaires. C'est la Chambre du commerce qui choisissait le