98 Z. ABDELALI Théorème 6.4. (fonctions implicites) Soit O un ouvert de R n × R p et soit f : O −→ R p , (x, y) → f(x, y) une application de classe C k , k ≥ 1, si pour un certain (a, b) ∈ O on a f(a, b) = 0, alors il existe • U ⊆ R n voisinage ouvert de a, • V ⊆ R n voisinage ouvert de b, • U × V ⊆ O, • une unique application ϕ : U −→ V de classe C k telle que ϕ(a) = b et pour tout x ∈ U, f(x, ϕ(x)) = 0. Démonstration. Soit On a Φ est de classe C k et on a Φ : O −→ R n × R p ; (x, y) ↦→ (x, f(x, y)). ⎛ J(f)(x) = ⎝ In 0 ∂f(a,b) ∂x ∂f(a,b) ∂y donc |J(Φ)(a, b)| = |In| · | ∂f(a,b) ∂y | = 0, ainsi il existe un voisinage U ′ × V ⊆ O de (a, b) tel que Φ est un C k –difféomorphisme de O ′ sur un voisinage ouvert de (a, 0) contenant un voisinage de (a, 0) de la forme U × U ′ . Donc l’application ⎞ ⎠ ϕ : U −→ V ; x ↦→ πR p ◦ Φ−1 (x, 0) est de classe C k et f(x, ϕ(x)) = 0. L’unicité découle du fait que s’il existe une autre application ψ définie de U dans V vérifiant les mêmes propriétés que ϕ alors Exemples 6.2. Cas particuliers. ψ(x) = πR p ◦ Φ−1 (x, f(x, ψ(x))) = πR p ◦ Φ−1 (x, 0) = ϕ(x). I) Courbes dans R 2 . Soit U un ouvert de R 2 , et soit f : R 2 −→ R, une application de classe Ck , k ≥ 1, supposons qu’il existe (a, b) ∈ U tel que f(a, b) = 0 et ∂ f(a, b) = 0. Alors il existe ∂y un intervalle ouvert I centré en a, un intervalle ouvert J centré en b et une fonction unique ϕ : I → J de classe C k tels que ϕ(a) = b, I × J ∈ U et f(x, ϕ(x)) = 0 pour tout x ∈ I. Donc
<strong>Cours</strong> d’Analys 4, SM3-SMI3 au voisinage de (a, b), l’équation f(x, y) = 0 définie une courbe possèdant une paramétrisation de la forme z = ϕ(x). De plus la tangente en (a, b) est d’équation : (x − a) ∂ ∂ f(a, b) + (y − b) f(a, b) = 0. ∂x ∂y II) Surfaces dans R 3 . Soit U un ouvert de R 3 , et soit f : U −→ R, une application de classe Ck , k ≥ 1, supposons qu’il existe (a, b, c) ∈ U tel que f(a, b, c) = 0 et ∂ f(a, b, c) = 0. Alors il ∂z existe un intervalle ouvert I centré en a, un intervalle ouvert J centré en b, un intervalle ouvert K centré en c et une fonction unique ϕ : I×J → K de classe C k tels que ϕ(a) = b, I×J×K ∈ U et f(x, y, ϕ(x, y)) = 0 pour tout (x, y) ∈ I × J. Donc au voisinage de (a, b, c), l’équation f(x, y, z) = 0 définie une surface possèdant une paramétrisation de la forme z = ϕ(x, y). De plus le plan tangent en (a, b) est d’équation : (x − a) ∂ ∂ ∂ f(a, b, c) + (y − b) f(a, b, c) + (z − c) f(a, b, c) = 0. ∂x ∂y ∂z III) Courbes dans R 3 . Soit U un ouvert de R 3 , et soient f : U −→ R et g : U −→ R, deux applications de classe C k , k ≥ 1, supposons qu’il existe (a, b, c) ∈ U tel que f(a, b, c) = 0, g(a, b, c) = 0 et ∂ ∂ ∂ ∂ f(a, b, c) · g(a, b, c) − f(a, b, c) · g(a, b, c) = 0. ∂y ∂z ∂z ∂y Alors il existe un intervalle ouvert I centré en a, un intervalle ouvert J centré en b, un intervalle ouvert K centré en c et un unique couple de fonctions (ϕ, ψ) avec ϕ : I → K, ψ : J → K de classe C k tels que (ϕ(a), ψ(a)) = (b, c), I × J × K ∈ U et f(x, ϕ(x), ψ(x)) = 0 pour tout x ∈ I. Donc au voisinage de (a, b, c), le système f(x, y, z) = 0, g(x, y, z) = 0 défini une courbe possèdant une paramétrisation de la forme y = ϕ(x), z = ψ(x). De plus la tangente en (a, b) est d’équations : (x − a) ∂ ∂ ∂ f(a, b, c) + (y − b) f(a, b, c) + (z − c) f(a, b, c) = 0. ∂x ∂y ∂z (x − a) ∂ ∂ ∂ g(a, b, c) + (y − b) g(a, b, c) + (z − c) g(a, b, c) = 0. ∂x ∂y ∂z 4.1. Théorème de Schwarz. 4. Dérivées partielles d’ordre supérieure. Théorème 6.5. (de Schwarz) Soit f une application définie sur un ouvert U de R n dans R p , si ∂2 ∂ f et ∂xi∂xj 2 f, 1 ≤ i, j ≤ n, ∂xj∂xi 99
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Université Mohammed V Faculté des
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Table des matières Chapitre 1. Not
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CHAPITRE 1 Notions sur la topologie
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Démonstration. Exercice. Cours d
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22 Z. ABDELALI Définition 2.2. 1)
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30 Z. ABDELALI les termes générau
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32 Z. ABDELALI Attention 2.3. En g
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34 Z. ABDELALI x > 0. 2) En déduir
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36 Z. ABDELALI Exercice 1. • 0
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38 Z. ABDELALI 4) D’après la for
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40 Z. ABDELALI par suite x + y2 ≤
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42 Z. ABDELALI 1.3. Notions de topo
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44 Z. ABDELALI Donc bn ∈ B(a,r).
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46 Z. ABDELALI Proposition 3.5. Soi
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