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Vade Mecum - FOD Sociale Zekerheid

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Note méthodologique relative aux comptes économiques et aux comptes<br />

budgétaires<br />

A. Généralités<br />

Quel est le montant des cotisations du régime des travailleurs salariés A cette simple question,<br />

plusieurs réponses peuvent être fournies. Tout dépend de ce que l’on entend par « montant », par<br />

« cotisations » et par « régime des travailleurs salariés ». Par « montant », on peut entendre les<br />

sommes encaissées en cours d’année (montants perçus) ou les sommes qui auraient dû être<br />

encaissées parce que le délai de paiement arrivait à échéance l’année considérée (montants<br />

échus) ou encore les sommes qui sont dues pour l’année en question quelles que soient les<br />

échéances de paiement (montants courus). Par « cotisations », on peut entendre les cotisations<br />

ordinaires calculées sur les salaires ou y ajouter d’autres cotisations calculées sur d’autres bases,<br />

comme par exemple la cotisation sur les voitures de société ou la cotisation forfaitaire par<br />

prépensionné. La sécurité sociale regorge en effet d’une multitude de recettes appelées à tort ou à<br />

raison « cotisations ». Quant au « régime des travailleurs salariés », il peut être limité aux branches<br />

dont les recettes sont gérées globalement par l’ONSS ou englober aussi des branches ayant leur<br />

propre financement comme par exemple le régime de capitalisation du FAT ou les prestations<br />

familiales et les maladies professionnelles des agents des administrations provinciales et locales.<br />

Bref, il y a autant de réponses que de points de vue possibles.<br />

Pour les régimes des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants et, pour le régime soins<br />

de santé (INAMI), nous avons choisi de présenter deux séries de données financières : les<br />

« comptes économiques » des branches situées dans un périmètre large précisé ci-dessous et les<br />

« comptes budgétaires » de celles qui relèvent de la Gestion globale des recettes, instaurée en<br />

1995 à l’ONSS et en 1997 à l’INASTI.<br />

La comptabilité budgétaire est basée sur la notion de « droit acquis » et la comptabilité<br />

économique sur celle de « droit constaté ».<br />

Un droit peut être considéré comme acquis lorsque les trois conditions ci-dessous sont satisfaites :<br />

1° le montant peut être déterminé de façon exacte ;<br />

2° l’identité du débiteur ou du créancier est parfaitement connue ;<br />

3° le paiement vient à échéance au cours de l’année envisagée.<br />

Un droit constaté est un droit qui satisfait aux deux premières conditions mais pas nécessairement<br />

à la troisième. L’obligation de payer doit toutefois exister.<br />

En outre, la comptabilité budgétaire est limitée aux opérations qui résultent de relations avec des<br />

tiers alors que la comptabilité économique, composée du bilan et du compte de résultat (charges et<br />

produits), intègre les mouvements internes tels qu’amortissements et provisions. Enfin,<br />

contrairement au compte de résultat qui ne contient que les opérations courantes, les comptes<br />

budgétaires contiennent aussi les opérations de capital.<br />

Les trois tableaux suivants montrent les différences de périmètre entre les comptes économiques<br />

et les comptes budgétaires. Veuillez noter que la situation représentée est celle au 1er janvier<br />

2011.<br />

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