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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 6 —gîte ne parait être qu'une portion de filon qui se sera formée entreles couches du terrain houiller; car il correspond à un vrai filonde la même substance, il s'amincit rapidement, et ne tarde pas àdisparaître tout-à-fait. La couleur des psammites du voisinageest le j<strong>au</strong>nâtre; ils sont compactes et pesants, et la houille a perduson bitume. Cette réunion de caractères appartient <strong>au</strong>x filons basaltiques,dont plus loin il sera question.Comme nous le ferons <strong>au</strong>ssi remarquer, en en donnant desexemples pris en Saxe et en Silésie, la formation houillère contientquelquefois des bancs épais de porphyre secondaire.Enfin, la formation houillère se montre souvent entre des bancsde calcaire ; mais ce n'est alors ordinairement que dans ses assisessupérieures. En général ce calcaire est compacte, noir, oud'un gris foncé, ou d'un gris j<strong>au</strong>nâtre, et il paraît semblable àcelui que les géognostes désignent sous le nom de calcaire alpin.Dans ces derniers terrains, la houille qu'on y trouve commeencaissée y constitue le plus ordinairement plusieurs couches trèsrapprochées les unes des <strong>au</strong>tres; rarement y trouve-t-on unecouche isolée de ce combustible.Onadesexemples de gisements decette nature qui présentent un nombre très considérable de couchesdistinctes et bien séparées quoique voisines entre elles. Onpeut citer pour exemple de cette formation la montagne de Duttvveilerprès de Sarrebruck : elle renferme trente-deux couches.Aux mines d'Anzin, près Valenciennes, on en exploite onze decette nature; vingt-sept <strong>au</strong>x minesduFlénu,près Mons; quarantesix<strong>au</strong>x mines d'Eschweiler ; vingt-deux <strong>au</strong>x mines de Layon-et-Loire (département de Maine-et-Loire); dix-huit à celles de Firminy,et vingt et une à la Ricamarie, près Saint-Etienne; seize à"Newcastle en Northumberland ; treize à la mine Fuchsgrube, prèsWaldenburg en Silésie, indépendamment de plusieurs <strong>au</strong>tres donton néglige l'exploitation, vu leur peu de richesse, et d'<strong>au</strong>tres encoreengrandnombre que la galerie d'écoulement n'apas atteintes.A Liège,dansla montagne de Saint-Gilles,le mineur Genneté en avaitreconnu soixante et une, qu'il a décrites avec be<strong>au</strong>coup de soin.Rien de plus varié que l'épaisseur de toutes ces couches ; tantôton la trouve d'un demi-mètre à un mètre et demi; tantôt elle n'estplus que de un à deux décimètres, tandis qu'ailleurs, <strong>au</strong> contraire, la puissance est infiniment plus considérable, et va jusqu'à5 ou 6 mètres. On connaît même quelques couches bien plus puissantesencore, et qui peuvent être considérées comme de véri-

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