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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 63 ='S<strong>au</strong>lve. Un assez grand nombre de puits y sont ouverts pour l'exh<strong>au</strong>ration,quatre ou cinq puits d'extraction se trouvent groupés<strong>au</strong>tour d'un puits d'épuisement des e<strong>au</strong>x, couronné par une machineà vapeur de force de soixante ou soixante-dix chev<strong>au</strong>x. Lenombre total des ouvriers s'élève à plus de 4,000: ils extraientannuellement 4 à 5 millions d'hectolitres de houille. On a <strong>au</strong>gmentéleur bien-être ; le pain est à bon marché ; les demandes de houillese suivent <strong>au</strong> point que l'administration de ces mines refuse deprendre <strong>au</strong>cun engagement de livrer à des époques données : cequi manque, ce sont, en général, les ouvriers ; car pour ce rudemétier, il f<strong>au</strong>t des hommes habitués non-seulement à la fatigue,mais encore <strong>au</strong> manque de lumière naturelle. Au reste, l'institutiondes pensions pour les mineurs devenus invalides ou parvenus àl'âge de soixante ans, avec l'amélioration des logements fournis parla compagnie, sont des mesures qui lui ont concilié l'attachementd'un grand nombre de mineurs.Dans cette exploitation, huit puits d'extraction envoient leursproduits à une vaste gare par des chemins de fer qui se croisenten tous sens. Ces chemins, jusqu'à présent, ne sont encore desservisque par des chev<strong>au</strong>x, tout comme ceux des charbonnagesde la Belgique; mais la compagnie d'Anzin projette d'y appliquerla vapeur.Malheureusement pour l'industrie houillère de nos départementsdu nord, la longue bande houilleuse qui souvent afflue à la surfacedu sol <strong>au</strong>x environs de Liège , et dont l'existence a été reconnuede l'est à l'ouest, à Charleroi, Mons, Condé, Anzin, Anicheet jusqu'<strong>au</strong>-dessus de Douai, va toujours s'enfonçant de plus enplus dans cette même direction, à mesure qu'elle pénètre enFrance, en sorte que les morts-terrains qui recouvrent la houilledeviennent continuellement plus épais. Ainsi, tandis que les minesbelges, depuis Liège jusqu'à Mons, n'ont qu'une profondeurmoyenne de 100 à 200 mètres, les houillères françaises du nordsont obligées, en un grand nombre de points, d'aller chercher lecharbon à 420, 450 et même 475 mètres. Mais, pour les deuxpays, les difficultés des trav<strong>au</strong>x restent les mêmes; et <strong>au</strong> moinschez nous, le prix de la main d'œuvre n'est pas si élevé.Les houillères de Mons, celles dont les exportations menaçaientle plus directement nos centres d'extraction, sont bien loin d'êtrecomparables, pour les avantages, à celles du bassin de Saint-Étienne. Les difficultés naturelles y sont bien <strong>au</strong>trement considé-

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