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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 216 —plantes marécageuses qui ont formé originairement des tourbières.A l'appui de ce dernier système, on cite des passages prétendusévidents entre les diverses variétés de tourbes et plusieurs variétésde lignite terreux.M. Voigt, de son côté , rejette cette théorie des passages successifs.Il reconnaît bien, comme ceux dont il combat l'opinion,une origine végétale à la houille, du moins en majeure partie,mais il est loin d'admettre l'identité des circonstances dans lesdeux formations, tourbe et lignite. Il fait ressortir la différenceconstante qu'on remarque entre les terrains à houille et les terrainsà lignite.Quoiqu'il en soit, n'importe la c<strong>au</strong>se, il est facile de reconnaîtreque l'altération des substances organisées est bien <strong>au</strong>trementavancée dans la houille que dans le lignite ; dans la première deces deux substances, il se montre une décomposition plus intimeet plus profonde, qui a dû être le produit d'une fermentationactive et puissante.M. Voigt regarde les végét<strong>au</strong>x de la famille des rose<strong>au</strong>x commeayant davantage contribué à la formation de la houille. Ces rose<strong>au</strong>x,dit-il, <strong>au</strong>ront été accumulés en tas immenses et fort épais etpressés, dans lesquels la fermentation putride se sera établieavec une énergie proportionnelle à l'immensité des masses compriméespar les terrains supérieurs.Quelques personnes voient dans la disposition actuelle descouches de houille, la preuve que les matières végétales qui ontconcouru à leur formation ont été charriées par d'anciens courants, et déposées par eux <strong>au</strong> fond des vallées sous-marines. Eneffet, ce mode de formation emprunte une certaine pl<strong>au</strong>sibilité àl'observation qui a été faite de nombreux gisements des valléesque dans les bitumes, le procédé de la transformation du végétal en minéral a étécomplété, tandis qu'<strong>au</strong> contraire dans le Bovey-coal, et plus spécialement dans lasubstance qui l'accompagne, la nalure parait n'avoir achevé que la moitié de sontravail, et, par quelque c<strong>au</strong>se que nous ne connaissons pas, s'être arrêtée <strong>au</strong> milieudu procédé bituminisant. Les vues et les trav<strong>au</strong>x de notre ingénieuxet exact observateur, quoiqu'il eu soit de cette ignorance où nous restons de lac<strong>au</strong>se, ne laissent pas que de jetter un grand jour dans l'histoire des substancesbitumineuses. L'opinion qu'on avait déjà de lenr origine végétale ou animale etqui les faisait venir des corps organiques, n'avait jusqu'ici été appuyée que ÇUÏdes présomptions, que le travail de M. Hatchett semble avoir ramenées en quelque,sorte à la certitude. Nous ignorons encore la c<strong>au</strong>se et le procédé, mais nous nç.pouvons guère douter de l'effet.

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