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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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- s -avant le dépôt des couches supérieures, la portion supérieure dela houille <strong>au</strong>rait été enlevée, et qu'il se serait formé une espècede fossé qui <strong>au</strong>rait ensuite été rempli par le schiste argileux du toit.Quelquefois ce fossé semble avoir pénétré jusqu'<strong>au</strong> mur de la couche,l'avoir attaqué, et s'être rempli en partie ou en totalité de substancesdiverses mélangées et brouillées. Il f<strong>au</strong>t <strong>au</strong>ssi remarquerles masses pierreuses (schwûlhen des Allemands ou crins, barrementsou brouillages, des mineurs français.) On les rencontre soitisolées, soit réunies en amas, surtout dans les couches puissantes.Ces masses pierreuses sont ordinairement formées d'argile endurcie,ou de jaspe sclrïstoïde [keselschicffcr des allemands), et souventelles sont traversées par de nombreuses veinules de quartz, decalcédoine, de spath calcaire, de galène, de blende, etc. Parfoisc'est dans tous les sens que de semblables veinules de quartz, despath calcaire, de schiste , de pyrites, etc., traversent et parcourenttout l'intérieur d'une couche de houille : alors ces accidentsprennent le nom de nerfs ou de sillons. Ailleurs , de véritablesfilons de diverse nature traversent la couche de houille et les couchesadjacentes, en rejetant une partie de la couche hors de sonalignement. (Voyez ce que nous disons plus loin des failles.)Il est à remarquer que malgré l'allure en apparence régulièred'une couche, il peut arriver que la houille n'y constitue que desespèces de colonnes ou d'amas confusément disséminés dans legîte; le reste est entièrement formé de schiste peu ou presquepoint mélangé de combustible. C'est une disposition extrêmementdésavantageuse, qui se fait remarquer bien malheureusement àSaint-Georges-Chàtelaison (Maine-et-Loire), <strong>au</strong>x mines des Gablierset Bér<strong>au</strong>ds (Allier), et ailleurs en France.Quelquefois <strong>au</strong>ssi le changement de nature de la couche houilleusen'est pas <strong>au</strong>ssi complet, et le combustible ne fait que devenirplus ou moins pierreux.Dans quelques mines de la Silésie, on rencontre des portionspresque incombustibles dans les couches de houille , et sur touteleur puissance : c'est cette disjonction que les Allemands caractérisentsous le nom de t<strong>au</strong>be kohle : il y a lieu de présumer que cetteprétendue houille incombustible n'estque del'anlhracite. Plusieursdes couches de houille qui traversent, de l'est à l'ouest, le Glamorgan, en Angleterre, fournissent, dans la partie orientale deleur étendue, de la houille grasse, tandis que dans la partie occidentalede ces mêmes couches on ne trouve que de l'anthracite

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