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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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£f 152 —une quantité donnée de combustible, dépendent be<strong>au</strong>coup de lamanière dont on dispose le foyer; car pour obtenir un feu vif,clair et sans fumée, et qui nécessairement envoie abondammentde calorique rayonnant, il y a quelques préc<strong>au</strong>tions à prendre; sion les négligeait, l'émission de la chaleur serait peu considérable.N'oublions pas que dans un foyer étouffé, la majeure partie ducalorique est employée à donner de l'élasticité à une vapeur denseou à la fumée qui s'en échappe. La combustion étant alors incomplète,et le <strong>gaz</strong> hydrogène carburé s'exhalant sans prendre feu, ils'ensuit une dépense superflue de combustible.Rien en général de plus contraire <strong>au</strong>x règles du bon sens,comme <strong>au</strong>x préceptes de l'économie bien entendue, que la manièredont sont dirigées la plupart des cheminées qui donnentissue <strong>au</strong>x produits de la combustion du charbon de terre: sur lefoyer, on jette négligemment une multitude de petits morce<strong>au</strong>x ;la flamme met des heures entières à se faire jour <strong>au</strong> travers , etsouvent le feu vient à s'éteindre complètement. Pendant tout cetemps le charbon n'acquiert <strong>au</strong>cune chaleur, et ce qu'il y a de pis,c'est que le tuy<strong>au</strong> de la cheminée étant rempli d'une vapeur épaissedénuée d'élasticité, l'air de l'appartement déjà en partie éch<strong>au</strong>ffé,trouve moins de peine à s'échapper par le conduit que lorsque celuicine reçoit de charbons bien allumés que des <strong>gaz</strong> plus légers quel'atmosphère. Il n'est même pas rare que ce courant d'air ch<strong>au</strong>dqui se presse dans la cheminée, rencontrant en sa route la fuméeépaisse et les vapeurs aqueuses et denses qui s'exhalent lentementdu foyer, force celle-ci à rebrousser chemin et à infecter l'appartement.Voilà la c<strong>au</strong>se la plus ordinaire du fumage des cheminées.On place dans le foyer une trop grande quantité de charbon àla fois, tant de morce<strong>au</strong>x « ne s<strong>au</strong>raient s'allumer ensemble ; laflamme ne pouvant pénétrer dans les interstices, le <strong>gaz</strong> hydrogènecarburé qui s'exhale dans un milieu presque froid ne peut s'enflammer.En un mot, un feu bien disposé ne fume presque jamais, etlorsque la juste quantité de charbon se trouve bien ménagée, onn'a que rarement besoin de recourir à l'usage du tisonnier, et c'estd'ailleurs <strong>au</strong>tant de gagné sous le point de vue de la propreté del'appartement.Quand on attise les charbons, il se forme un creux dans lequell'air se trouve raréfiée par la chaleur ambiante, alors l'air seprécipite dans le foyer et alimente la flamme.

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