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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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£f 166 —« <strong>au</strong> moyen d'anne<strong>au</strong>x adaptés à l'un des bouts, on enlève ensuite les« planches, et la meule est prête à recevoir le feu.« Pour allumer le tas, on dispose des morce<strong>au</strong>x de houille <strong>au</strong>tour des« ouvertures, et l'on y ajoute quelques charbons incandescents. Il est« essentiel que les can<strong>au</strong>x ne se bouchent pas ; si cet accident arrivait,« il f<strong>au</strong>drait y remédier, en donnant jour avec les ringards. On ne doit« pas allumer par le bas, la meule se déformerait trop vite par le bour-« soufllement du coke.« Quand il ne parait plus de flamme, que la cuisson est achevée et que la« meule est encore en pleine incandescence, on y verse de l'e<strong>au</strong> que l'on fait« pénétrer <strong>au</strong> centre du tas le plus qu'il est possible. Le feu en reçoit« une nouvelle activité, et il se répand une odeur très forte. On retire« ensuite le coke et on l'éteint par les moyens ordinaires. On obtient, <strong>au</strong>« Janon, par ce procédé, du coke très-cohérent qu'on est obligé de casser« quand on le tire. La carbonisation de la meule s'achève en six à huit« jours *. »( KARSTEN , Manuel de la Métallurgie du fer, 2 M ' édition. )La carbonisation de la houille envase clos n'ayant jamais lieudans le but unique de se procurer du coke, et le produit principalque l'on recherche dans cette opération coûteuse étant le <strong>gaz</strong>d'éclairage, le goudron et <strong>au</strong>tres matières, nous n'en dirons encorerien ici. Cette distillation se rattache à la deuxième partie de cetraité.Nous réservons également pour la deuxième partie, l'évaluationque nous donnerons du rendement en coke des diverses naturesde houille, selon les procédés de carbonisation qu'on peut mettreen usage. La comparaison que nous <strong>au</strong>rons nécessairement à faire* a Les trous des tas prismatiques sont espacés de 50 centimètres. Un canalo règne dans toute la longueur de l'axe de la base. Des ouvertures verticales lui« correspondent de 50 en 50 centimètres. Les trous de la seconde série horizon-« taie ne sont pas dans les mêmes sections verticales que ceux de la première ets ceux de la troisième, aliu que le tas soit mieux criblé dans tous les sens; maisc comme il importe, pour la circulation de l'air, qu'il y ait communication entre• les can<strong>au</strong>x vertic<strong>au</strong>x et tous les can<strong>au</strong>x horizont<strong>au</strong>x, ou est forcé d'incliner sur« les côtés du rectangle les ouvertures de la deuxième série. On ne peuteonstruireti ces tas que par partie de 4 mètres de longueur, parce qu'il serait impossible dec ménager le grand canal de l'axe <strong>au</strong> moyen d'une seule perche. On construitc donc un prisme ayant un peu moins de 4 mètres, d'après la régie indiquée ; on« en retire le roule<strong>au</strong> qui a 4 mètres de longueur, et dans le prolongement de ce* premier prisme, après avoir enlevé la planche qui borne sa longueur, on ens construit un <strong>au</strong>tre, et ainsi de suite, » j (Nçts du traducteur de fiareten).

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