PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat
PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat
PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
— 421 —les compagnies se hâteront d'abaisser leurs tarifs <strong>au</strong>ssitôt qu'il y <strong>au</strong>rapossibilité de le faire.Enfin, pour achever l'histoire du <strong>gaz</strong> d'éclairage à Paris, il nous resteà dire un mot des compagnies du <strong>gaz</strong> portatif comprimé et du <strong>gaz</strong> portatif*on comprimé. Nous ignorons si la première, dont la commandite se formeactuellement, a commencé <strong>au</strong>cune opération. Quant à la seconde compagnie,elle a déjà fait quelques rares abonnements. Nous devons cependantcroire que le <strong>gaz</strong> comprimé repose sur une vaste combinaison d'élémens pleins d'avenir, s'il en f<strong>au</strong>t juger par le programme du directeur.Là nous voyons qu'à tout événement, sans en excepter même le cas dedissolution anticipée de la société, les droits qu'il se réserve s'élèvent <strong>au</strong>minimum, pour sa DÉCOUVERTE, à 6 ou 700mille francs. Dieu nous gardede plonger l'œil de la critique dans ce pacte social. Celte matière a ététraitée à fond par plusieurs revues industrielles ; nous y référons lelecteur.Mais il nous sera permis de jeter d'avance un coup d'œil rapide sur ces<strong>gaz</strong> portatifs, qui, à ce qu'assurent les prospectus, doivent procurer uneimmense économie <strong>au</strong>x consommateurs, par comparaison avec le <strong>gaz</strong> courantqui se livre actuellement à Paris. Comment ces compagnies doiventellesproduire leur <strong>gaz</strong>? avec de la houille, sans doute; en effet, que l'onse pénètre bien de cette vérité, que nous démontrerons jusqu'à l'évidencedans un des chapitres suivants, <strong>au</strong>cune <strong>au</strong>tre matière que le charbon,dansles circonstances actuelles, ne peut lutter avec la houille pour celte production.Or, est-il concevable que les frais inhérents <strong>au</strong> <strong>gaz</strong> portatifpuissent être inférieurs à ceux des conduites dans les rues? Dans le casdu <strong>gaz</strong> portatif comprimé, abstraction faite des dangers <strong>au</strong>xquels il exposed'une manière imminente, et qui en ont fait proscrire l'usage dans lespays où il avait pris naissance, tels que la Prusse, la Bavière, on ne parvientà réduire le <strong>gaz</strong> sous un petit volume, pour le transporter avec plusde commodité, qu'en le renfermant dans des vases d'une résistanceextrême , et en l'y refoulant à l'aide d'appareils peu puissants oud'<strong>au</strong>tres machines excessivement chères. Déjà, il y a plus de douzeans, l'essai qui en fut fait à Paris eut un résultat déplorable, et l'entrepreneurfut ruiné de fond en comble. Son usine était établie proche labarrière. Le <strong>gaz</strong> portatif non comprimé n'est pas grevé des mêmes fraisde machines; mais il doit être transporté dans des vases d'une capacitéimmense, et il f<strong>au</strong>t que chaque consommateur fasse construire dans samaison une citerne, toujours sujette à de nombreux sinistres. Je souhaitebien du succès <strong>au</strong>x actionnaires. Quant <strong>au</strong>x procédés de cet éclairage,nous y reviendrons dans une des sections suivantes avec détails.Nous <strong>au</strong>rions bien encore à parler de choses plus étonnantes encore enfait d'éclairage, et que les inventeurs annoncent comme la mort <strong>au</strong> <strong>gaz</strong>tiré de la houille et des <strong>au</strong>tres substances actuellement en usage. Maiscomme la séquelle en est un peu longue, et que c'est matière qui prête