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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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- 150 -plein air pour cette carbonisation. (Voyez notre Art du maître deForges.)Les houilles de cette deuxième classe sont connues chez lesmarchands de combustibles,en Angleterre, sous le nom de Strongburning-coals,c'est à dire charbons à forte chaleur. Les maréch<strong>au</strong>xet forgerons utilisent les moindres fragments de cetteespèce de houille ; ce qu'ils ne peuvent pas faire <strong>au</strong>ssi avantageusementavec les petits fragments des <strong>au</strong>tres houilles; en effet, lamenuise, dans la deuxième classe , soutient à merveille l'action dela. plus forte soufflerie, et les escarbilles qu'on recueille ontencore une grande valeur; elles se débitent à Londres sous lenom de Cinders. On pourrait rapporter à cette classe presquetoutes les houilles anglaises de Swansea, et plusieurs variétés decelles françaises de Rive-de-Gier et de Saint-Etienne. Plusieursvariétés de ces houilles contiennent malheureusement en abondancela pyrite martiale ; d'<strong>au</strong>tres renferment de légères lamescalcaires et des fragments de coquilles diverses. Le mélange decette houille avec la première, dans les proportions des deuxtiers contre un tiers de la deuxième espèce, donne un combustibleparfait. La facilité de l'inflammation et la commodité parconséquent, seront encore plus grandes si l'on force la proportiondu combustible de la première classe; mais ce sera toujours,inévitablement, <strong>au</strong>x dépens de la durée et de l'intensité de chaleur,Troisième. Les houilles de la troisième classe sont toutes cellesqui ne contiennent qu'une très petite proportion de bitume, etsont principalement composées de charbon intimement combinéavec différentes terres et oxides métalliques.Ces houilles exigent, pour être portées à l'ignition, une températureplus ou moins forte, mais toujours assez élevée. Elles necommencent à brûler qu'après avoir été rougies par le feu, etalors, dans quelques variétés seulement, il se produit une légèreflamme ; dans d'<strong>au</strong>tres , il ne se manifeste ni flamme ni fumée, etelles se consument à la manière de la braise de bois. Ces dernièressont les plus riches en charbon, et une fois portées à l'incandessence,elles émettent énormément de chaleur, en ne laissantqu'un très faible résidu incombustible, qui est ordinairementtrès pesant. Le type de cette troisième classe de houille est lecharbon de Kilkenny des Anglais, presque toutes les houilles dupays de Galles, et en général tout le combustible désignéen Angleterrepar l'épithète de Stone-coals (charbon de pierre. )

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